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Selon Ibrahima Konaté, « l’entourage fait 60 % d’une carrière »

La définition d’une gestion de carrière saine.
Malgré son forfait avec les Bleus, Ibrahima Konaté ne va pas avoir le temps de s’ennuyer. Le défenseur de 26 ans est devenu, en parallèle de sa carrière de footballeur, chroniqueur pour le quotidien Ouest France. Dans le premier épisode de cette série qui entend lever un pan du voile de la vie des professionnels, Konaté se confie sur le rôle joué par ses grands frères depuis le début de sa carrière.
De précieux paratonnerres
« Dans le monde du football, aujourd’hui, je pense que l’entourage fait 60 % d’une carrière. Chez moi, cette pensée renvoie à mes cinq grands frères : Diawoye, Sirima, Mamby, Sikou et Moriba. C’est grâce à chacun d’entre eux que j’ai pu devenir le joueur que je suis aujourd’hui, écrit-il. De mes premiers pas au Paris Université Club (PUC), il y a 20 ans, jusqu’à Liverpool, ils ont toujours représenté une aide fondamentale. »
L’international compare sa fratrie à « de précieux paratonnerres » dont aurait « besoin » chaque footballeur et « des remparts qui [lui] permettent d’être focalisé au maximum dans (sic) le football » : « Beaucoup de personnes, plus ou moins bien intentionnées, gravitent autour de nous. 95 % d’entre elles […] viennent parce que je suis Konaté, le footballeur, et pas Ibrahima, la personne. Elles veulent profiter de ma notoriété, mais n’éprouvent pas de réel intérêt pour moi », dénonce celui qui a entretemps « appris à accepter [cet état de fait] ».
Pas un euro
Alors que les exemples d’entourage toxique ne manquent pas, chez les Konaté, on semble savoir faire la part des choses : « Mes frères ont toujours été bosseurs et débrouillards, jamais dépendants de l’évolution de ma carrière. Ils ont donc chacun leur métier, leur vie, leur quotidien », rapporte le défenseur, qui jure d’ailleurs que ses frangins ne lui ont jamais « réclamé un euro ».
Une règle « primordiale » au sein de la famille : « Sans ce cadre, la facilité de demander peut vite s’installer au moindre besoin. Et les exemples de footballeurs dont les familles se sont déchirées à cause de l’argent, dont l’arrivée massive est souvent un élément nouveau, sont nombreux. »
Avec un discours pareil, la reconversion comme agent d’image est toute trouvée.
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