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Sakina Karchaoui inaugure un city stade chez elle à Miramas
Dans un dimanche brumeux du sud de la France, à 14h30 tapantes, Miramas s’est offert un petit moment d’émotion : l’inauguration du city stade Sakina Karchaoui. À la Maille II, les gamins du quartier se sont rassemblés en nombre, histoire de taper le ballon là où tout a commencé pour la capitaine parisienne.
Le retour de l’enfant du quartier
Formée ici même, repérée entre deux passes sur le bitume, Sakina Karchaoui est revenue là où son histoire s’est écrite. À ses côtés, Samir Touri, l’éducateur qui l’a vue grandir et qui, le premier, avait pressenti son potentiel. Il n’aurait pourtant jamais imaginé que la petite fille qui tapait le ballon après l’école irait si loin. « Très peu parviennent à persévérer dans les moments de doute, surtout quand on quitte sa famille à 12 ans. Mais elle, elle a surmonté tous les obstacles », confie-t-il dans les colonnes de La Marseillaise, ému.
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Financé à 80 % par l’État, le city stade devient un symbole de la région. Celui d’une gamine de Miramas, commune de moins de 30 000 habitants, devenue icône du foot féminin, passée par Montpellier, Lyon, puis le PSG. Aujourd’hui, plus de 80 sélections, des titres à la pelle, et une place à part dans le cœur des supporters. Sakina, elle, savoure l’instant : « C’est un honneur d’avoir un terrain à mon nom ici », glisse-t-elle, un large sourire aux lèvres, le regard tourné vers les jeunes du quartier. Avant de rappeler, fidèle à son credo, que « rien n’est impossible ».
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