S’abonner au mag
  • France
  • Paris Saint-Germain

Sakina Karchaoui inaugure un city stade chez elle à Miramas

SF
Sakina Karchaoui inaugure un city stade chez elle à Miramas

Dans un dimanche brumeux du sud de la France, à 14h30 tapantes, Miramas s’est offert un petit moment d’émotion : l’inauguration du city stade Sakina Karchaoui. À la Maille II, les gamins du quartier se sont rassemblés en nombre, histoire de taper le ballon là où tout a commencé pour la capitaine parisienne.

Le retour de l’enfant du quartier

Formée ici même, repérée entre deux passes sur le bitume, Sakina Karchaoui est revenue là où son histoire s’est écrite. À ses côtés, Samir Touri, l’éducateur qui l’a vue grandir et qui, le premier, avait pressenti son potentiel. Il n’aurait pourtant jamais imaginé que la petite fille qui tapait le ballon après l’école irait si loin. « Très peu parviennent à persévérer dans les moments de doute, surtout quand on quitte sa famille à 12 ans. Mais elle, elle a surmonté tous les obstacles », confie-t-il dans les colonnes de La Marseillaise, ému.

Post Instagram Voir sur instagram.com

Financé à 80 % par l’État, le city stade devient un symbole de la région. Celui d’une gamine de Miramas, commune de moins de 30 000 habitants, devenue icône du foot féminin, passée par Montpellier, Lyon, puis le PSG. Aujourd’hui, plus de 80 sélections, des titres à la pelle, et une place à part dans le cœur des supporters. Sakina, elle, savoure l’instant : « C’est un honneur d’avoir un terrain à mon nom ici », glisse-t-elle, un large sourire aux lèvres, le regard tourné vers les jeunes du quartier. Avant de rappeler, fidèle à son credo, que « rien n’est impossible ».

Première Ligue : le PSG bat difficilement Strasbourg et suit la cadence de l’OL

SF

À lire aussi
Les grands récits de Society: Rester vivantes
  • Témoignages
Les grands récits de Society: Rester vivantes

Les grands récits de Society: Rester vivantes

Elles étaient ensemble à La Belle Équipe, l'un des bars pris pour cible par les terroristes le 13 novembre 2015. Elles ont survécu. Sept ans plus tard, entre peur, culpabilité et solidarité, elles racontent comment elles se sont reconstruites.

Les grands récits de Society: Rester vivantes
Articles en tendances

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • La revue de presse foot des différents médias, radio et presse française/européenne, du lundi au vendredi en 3 à 4h!