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Le parquet de Nice ouvre une enquête suite aux incidents
Le dossier passe à la vitesse supérieure.
Pris pour cibles par des ultras dimanche soir après la défaite à Lorient, Terem Moffi et Jérémie Boga ont porté plainte pour violences et ont obtenu une ITT de plusieurs jours.
Depuis, les réactions se sont multipliées, de la part du maire de Nice Christian Estrosi, et des membres de l’entourage du ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez : « Le ministre condamne très fermement les comportements […] toutes les mesures seront prises pour écarter des stades ceux qui n’ont rien à y faire. » Dernière avancée dans l’affaire, le parquet de Nice a annoncé l’ouverture d’une enquête, informe L’Équipe mardi soir.
Des zones d’ombre à clarifier
Pour qu’une dissolution du collectif de supporters soit envisagée, plusieurs éléments doivent encore être établis. Il faut d’abord que les violences sur les joueurs visés, Jérémie Boga et Terem Moffi soient formellement confirmées, ce que le premier rapport de police ne stipule pas clairement.
Il faudra ensuite déterminer si les personnes impliquées appartiennent effectivement au groupe ultra niçois. Sur ce point, l’association Ultras Populaire Sud dément toute responsabilité, affirmant qu’elle n’est « pas à l’origine de la manifestation », et qu’« aucun membre de l’association présent sur place n’a été témoin des prétendues violences ».
L’enquête, confiée au Service Local de Police Judiciaire (SLPJ) de Nice, devra clarifier ces zones d’ombre. Elle porte pour l’heure sur des faits de violences aggravées, participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations, et non-empêchement d’un délit portant atteinte à l’intégrité physique.
En attendant d’en connaître les avancées, les graves dérapages de dimanche soir ont déjà des conséquences : le prochain match du Gym, dimanche contre Angers, est classé à risque et aura le droit à un dispositif de sécurité renforcée. Ce mercredi, Jonathan Clauss a annoncé qu’il devrait lui aussi porter plainte contre X avec ses coéquipiers.
Franck Haise explique son choix de rester et confirme les violencesCM


























