Peter Gerhardsson : « Nous avons une opportunité en or »

Syndrome de Stockholm.

Les Suédoises vont retrouver mercredi soir les Pays-Bas en demi-finale de la Coupe du monde, leur bourreau lors de l’Euro 2017 – remporté par les Oranje – au stade des quarts de finale (0-2). Pourtant, c’est avec beaucoup de confiance que les Scandinaves s’avancent vers ce match, décidées à laisser ce revers au passé. « Beaucoup de choses se sont passées depuis cette rencontre à l’Euro, on ne peut pas se baser là-dessus, balayait la capitaine suédoise Nilla Fischer. Depuis ce temps, nous avons évolué sur le terrain et nous avons accumulé de la confiance. Nous allons surtout nous concentrer sur ce qui s’est passé ici, depuis le début de la compétition. »

Et depuis leur arrivée en France, les Blågult font plutôt bien les choses. « On était persuadés de pouvoir battre le Canada et on l’a fait. On était persuadés de pouvoir battre l’Allemagne, et on l’a fait, décomptait le sélectionneur Peter Gerhardsson. Nous nous préparons à jouer contre les championnes d’Europe et je sais que mon staff et les joueuses sont prêts à ça, car nous avons une opportunité en or pour aller plus loin. »

Surtout que le technicien semble avoir cerné ce qui attend son équipe. « Les Pays-Bas ont une équipe qui se base sur le modèle que leur pays développe depuis des années, analyse celui qui a fait une partie de ses études à Rotterdam. C’est une équipe bien rodée qui compte de bonnes individualités. On sait aussi qu’elles sont performantes sur les coups de pied arrêtés, mais j’ai une équipe de statisticiens qui sont en train d’étudier ça. Après, ça sera aux joueuses de s’adapter à ce qu’il se passe sur le terrain. »

Plutôt détendu, le fils de Gérard.