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La NWSL veut grandir, mais pas sans Trinity Rodman
La patronne qui veut éviter le turn-over.
Avant la finale du championnat NWSL ce week-end à San José, la commissaire Jessica Berman a dressé le bilan d’une ligue toujours plus ambitieuse. Depuis son arrivée aux commandes, l’ancienne dirigeante de la NHL et de la Women’s Lacrosse League a fait entrer le soccer féminin dans une nouvelle dimension : droits TV en hausse, stades qui se remplissent et clubs qui s’arrachent les jeunes prodiges.
Berman a insisté sur une idée fixe : la NWSL veut s’installer dans la durée. Elle a évoqué les futures réformes, avec notamment un calendrier potentiellement plus proche de celui de la MLS, et n’a cessé de rappeler que chaque décision se prend « à travers le prisme du football professionnel féminin » explique-t-elle à The Athletic. En gros : la ligue veut cesser de subir, bâtir ses règles, fidéliser ses joueuses et attirer les meilleures.
Le cas Trinity Rodman
Mais un dossier a pris toute la lumière, celui d’une attaquante déjà incontournable malgré son jeune âge : Trinity Rodman. 23 ans, fille du basketteur Dennis, boss lady des Washington Spirit, internationale américaine et star montante du foot mondial. La meilleure buteuse de son club est surtout une joueuse capable de faire vendre des billets et des maillots comme peu d’autres (aussi insupportable que Pina sur FC26 d’ailleurs). Mauvaise nouvelle pour Jessica : elle arrive en fin de contrat.
Et c’est là que le Vieux Continent intervient. L’Europe où les géants du foot féminin proposent des salaires déplafonnés (pas un truc de fou non plus) rêve de la récupérer. Et même au pays, la concurrence s’organise : le DC Power, club de la nouvelle Gainbridge Super League (un championnat professionnel sans salary cap), lui a formulé une offre plus qu’alléchante pour rester à Washington mais changer de ligue.
Jessica Berman ne cache plus son inquiétude : « Nous voulons les meilleures joueuses ici. Nous voulons Trinity en NWSL et nous nous battrons pour elle » Bon là, c’est presque un avertissement, mais perdre Rodman serait un symbole terrible pour un championnat qui se rêve comme la destination n°1 du football féminin.
Autant appeler le papa pour défendre ses droits dans la raquette.
Un cadeau spécial et une vidéo loufoque après la rencontre Donald Trump-Cristiano RonaldoMH



























