Nasri et la starification
Formé à l’OM, maghrébin, numéro 10 de talent, Samir Nasri n’avait pas le choix. A 15 piges, on le comparait déjà avec Zidane. Pourtant, le Gunners n’était pas le premier à hériter de cette flatteuse comparaison.
Certains y ont même laissé leur carrière : Meghni, Meriem, entre autres. Pourtant, Nasri a su vivre avec cette pression. « Quand on est propulsé trop vite au rang de star, il y a énormément d’attente. On a tous connu ça, Hatem Ben Arfa avec Marseille, Jérémy Ménez avec l’AS Rome, Karim Benzema aussi. C’est marrant parce que j’ai eu cette discussion avec le coach dimanche. On parlait des générations dorées qui n’ont pas percé et il me disait que c’est le choix de carrière, souvent, qui fait que tu réussis ou pas. Moi, aujourd’hui, je suis titulaire à Arsenal. Je ne vais pas me plaindre. À dix-sept ans, on nous en a peut-être trop demandés. Mais aujourd’hui, c’est normal. On a vingt-deux ans. Il faut montrer qu’on a du talent » .
Pour le moment, Samir s’en sort plutôt bien.