Mickaël Brisset, invalide chez les valides
Lors des Jeux Paralympiques, les records mondiaux sont tombés.
Les handicapés rattrapent les valides, notamment grâce à la technologie, des entraînements plus poussés et un mental à toute épreuve.
Depuis la naissance, Mickaël Brisset n’a qu’un bras. Pourtant il a joué dans des clubs comme Angers, Tournai et maintenant l’US Centre, en D3. Toujours avec les valides, sans se plaindre et sans rencontrer de problèmes d’intégration.
L’entraîneur du club avoue même qu’il arrive à profiter de son handicap dans son jeu : « C’est un sacré roublard qui n’hésite pas à user de sa faiblesse pour contrôler le ballon de, disons, son mini-bras en faisant croire qu’il s’agit de la poitrine. Il doit d’ailleurs faire attention car les arbitres commencent à le connaître ! » .
Et Mickaël Brisset d’affirmer avec humour : « Le foot ne se joue pas avec les bras, que je sache. Au basket, j’aurais sans doute connu plus de problèmes… » .
AA