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Medhi Benatia compare la France à l’Italie au niveau des talents

Sauf au poste de gardien.
Medhi Benatia a beau avoir laissé de bons souvenirs à Udine, Rome ou Turin, il n’est pas tendre avec le foot italien. Dans une interview au Corriere dello Sport, le directeur sportif de l’OM a encensé le vivier français… tout en dézinguant le niveau de formation transalpin. « En Italie, je m’inquiète du manque de talents. Je pense à l’équipe nationale : à mon époque, il y avait Totti, Pirlo, Del Piero, Nesta, Maldini… Où sont-ils aujourd’hui ? La France compte au moins quatre équipes nationales de plus que l’Italie. »
Rome, Marseille et l’odeur des tribunes
Ancien capitaine du Maroc et figure respectée de la Serie A, Benatia connaît pourtant l’amour viscéral des tifosis pour le ballon. « Il y a des sièges, des fans, des lieux, mais aussi des couleurs et des odeurs qui restent en vous. Rome est comme ça. Marseille est comme ça », compare-t-il.
Nous parlons d’une équipe qui a dépensé un milliard d’euros, vous rendez-vous compte ?
Cette ferveur olympienne s’est une nouvelle fois illustrée vendredi soir quand l’OM a fait tomber le PSG au Vélodrome pour la première fois depuis 14 ans : « Le plus beau jour depuis que je suis ici, c’était cette victoire. Des gens dans la rue jusqu’à 3 heures du matin, une ville en délire. Les Marseillais vivent pour l’OM. Certains préfèrent ne pas manger, mais acheter le survêtement du club pour leur fils. Nous travaillons pour eux, pour les gens du Vélodrome pour qui l’abonnement est une priorité. Et cela fait des envieux dans le reste de la France. »
Cependant, le directeur sportif marseillais est conscient qu’il s’agit d’un exploit et qu’une lutte pour le titre reste utopique : « Nous parlons d’une équipe qui a dépensé un milliard d’euros, vous rendez-vous compte ? Nous devons travailler dur, très dur, pour être prêts au cas où ils commettraient une erreur. Voilà : si cela devait arriver, ce serait l’OM qui gagnerait, telle est notre mission. »
Attention au piège à la Meinau.
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