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Martino : Barça, Paraguay et Varane

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Martino : Barça, Paraguay et Varane

La parole de Tata Martino est précieuse. Lorsqu’il cause, ce sont rarement des conneries qui sortent de sa bouche. Interviewé par le magazine argentin Un Caño, le sélectionneur de l’Albiceleste a balayé en long, en large et en travers tous les sujets liés au football. Morceaux choisis :

Sa plus grande fierté, le Paraguay : « Ma fierté a été la sélection du Paraguay. Si je pense à mes origines et à comment s’est déroulée ma carrière, il y a deux lieux parfaitement identifiables pour l’expliquer : le Paraguay et Newell’s. Par là, je veux dire que beaucoup regardent Barcelone et le Real Madrid, mais peu vont, par exemple, regarder le Genoa. »

Varane le chouchou : « Je vais te dire qui j’aime et il me semble que c’est le grand secret qui fait qu’une équipe aille si bien. J’aime beaucoup les trois centraux du Real Madrid. Le troisième est Varane ? C’est le meilleur des trois. Je peux faire abstraction des joueurs décisifs devant, parce que j’ai la sensation que n’importe qui peut mettre un but, mais la défense est essentielle. »

Les joies de la presse espagnole : « Barcelone a été une bonne expérience. Elle m’a servi pour en sortir de bonnes conclusions pour le travail que j’ai aujourd’hui. Tu dois apprendre à cohabiter avec de grands joueurs. Et également vivre tout en sachant que la plus petite des choses est une information, même si c’est un mensonge. Je ne suis pas sûr qu’en Argentine, on fasse une information avec un mensonge. Et pourtant, je suis très critiqué. Je n’aime vraiment pas ce traitement, qui est fait à partir d’un mensonge. On ment ici ? Pas comme en Espagne. »

La Liga : « En Espagne, on ne sait pas si c’est un championnat facile ou difficile. Dans n’importe quel coin du monde, si tu es second, tu es un phénomène. Mais être second en Espagne, c’est pire que tout. Par contre, si tu es troisième, tu es le meilleur par rapport aux autres. Bon, aujourd’hui avec l’Atlético de Madrid, si tu es quatrième. Je crois que Mourinho disait que le championnat espagnol est le plus difficile de tous. Tu perds des points contre Almería à la 10e journée et on te dit que tu es nul, mais tu sais qu’il te reste 28 journées pour les récupérer. Mais ensuite, l’autre gagne tous ses matchs et tu ne peux jamais revenir dans la course. »

Tata a parlé.

Maroc, l’élan de l’Atlas

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