Lippi et l’identité nationale
Marcelo Lippi semble découvrir que le foot européen a suivi la mondialisation. Il est désormais possible de voir un Tugais entraîner Le Mans, un Israëlien entraîner Chelsea ou encore un Allemand entraîner en Israël.
Les squads aussi se sont internationalisés, au grand dam du sélectionneur italien, cité par l‘AFP : « Le football anglais est représenté par Manchester United, Chelsea et Arsenal. Ces équipes ont des propriétaires étrangers, des coaches étrangers et la plupart de leurs joueurs sont étrangers. Qui y a-t-il d’anglais là-dedans ? Y a-t-il un seul Italien à l’Inter, avec toutes ces nationalités et un coach étranger, ou au Milan, même s’ils en ont quelques-uns d’Italiens ? » .
Pour Marcelo, c’est bien simple, l’identité du foot rital se trouve dans les équipes de seconde zone : « Il y a des bonnes équipes italiennes mais elles ne sont pas l’incarnation du football italien. Le football italien, c’est Palerme, Cagliari, le Genoa ou le Chievo, des équipes qui jouent un bon football, aussi bon que celui de l’équipe nationale » .
Nostalgie, nostalgie…
RB