Lille se lance dans un grand chantier
Lille est à l’image de son stade, un club en pleine (re)construction. Après les départs de Mathieu Bodmer, Kader Keita, Efstathios Tavlaridis, Johan Audel, Mathieu Chalmé et Rafael Schmitz, voilà que le onze nordiste se retrouve amputé de Peter Odemwingie, qui vient de s’engager pour 4 ans avec le Lokomotiv de Moscou.
Après sa saison plus que décevante, Lille ne fait plus vraiment rêver et ce n’est pas ce cher Dédé Gignac qui dira le contraire. Il n’y a qu’à regarder le recrutement pour le comprendre, avec les arrivées de Béria, Maric et Younes.
Pour autant, Michel Seydoux fait preuve d’un optimisme à toute épreuve. « On peut toujours tout critiquer. Je dirais qu’il y a des joueurs cadres, des noms qui sont restés à Lille, comme Jean II Makoun ou Grégory Tafforeau. J’ai confiance dans les jeunes, les choix de Claude Puel, sa façon de travailler. Il y a un bon feeling. Vous savez, je pense que le jour où le LOSC aura son grand stade, le club changera de statut. De toute façon, on est condamné, en France, à faire éclore des talents. Gardons ce nid, même si c’est moins ronflant au niveau de la communication, et des médias » , expliquait-il hier sur le site Internet de L’Equipe. Plus que 3 ans à tirer. Et à ce propos, le Grand Stade Lille Métropole se situera sur le site de la Borne de l’espoir. Vraiment, ça ne s’invente pas…
JF