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L’Europe, oui, mais non !
Marc Planus est convenant, poli et fidèle à son club formateur. Mais parfois, il dit des choses et les assume. Quitte à choquer sans le vouloir. Sujet abordé ? L’Europe à Bordeaux. Ultime objectif d’une fin de saison prometteuse.
Car ça fait trois ans que les amoureux du club au scapulaire n’ont plus rien à se mettre sous la dent. Pas même une petite C3 de prolos. « On a vécu beaucoup de situations où le club finissait au ras des bonnes places et où il avait toujours celle du couillon » rappelle le défenseur. Par conséquent, il faut remédier à ça. Logique. Ben non.
« L’Europa Ligue, ce sera toujours mieux que rien, c’est une vitrine. Mais je pense que dans cette compétition, on y laisse aussi des plumes physiquement… Il faut avoir un effectif et arriver à durer en championnat. Après, peut-être que c’est bien pour le standing du club ou pour l’ambition, ou peut-être que ce serait un petit signe disant qu’il faudrait encore faire plus pour repartir » , développe Planus, visiblement peu convaincu.
Mais au final, que veut vraiment Bordeaux ? « Ça vaut le coup d’y aller, mais en étant armé pour,ajoute-t-il.Le problème, c’est que ça ne nous rapporte pas d’argent. Sachant qu’il faut plus de joueurs pour disputer plus de matches. Automatiquement, ça veut dire que quelqu’un devra mettre la main à la poche… Même le président nous dit que la jouer coûte plus cher que ce que ça rapporte ! »
Bah, t’inquiète pas Marco, en fin de saison, le club va faire des économies.
LB





























