- Ligue 1
- J20
- Caen-Lyon (3-2)
Le jet de pétard est aussi pratiqué chez les Lyonnais
Les explosés sont aussi les exploseurs.
Le 3 décembre 2016 à Metz, des pétards étaient lancés depuis le kop de la tribune est du stade Saint-Symphorien et avaient explosé à proximité du gardien de l’OL, Anthony Lopes. « La sécurité doit être assurée par le club qui reçoit, on a vu des choses inadmissibles et impensables.[…]Ce qui s’est passé à Metz est inacceptable. Le sport doit être un jeu, un spectacle. Il est inconcevable que l’intégrité physique des joueurs ou de ceux qui les encadrent soit mise en danger » , grondait alors Jean-Michel Aulas, dénonçant l’incivilité de certains supporters et la négligence de ses homologues messins. Le 5 janvier, on apprenait que le match serait rejoué.
Six semaines plus tard, ce sont cette fois des supporters lyonnais qui ont été pris la main dans le sac. Ce dimanche à Caen, certains ultras ont balancé leurs engins pyrotechniques depuis le parcage visiteurs sur la pelouse de Michel-d’Ornano. Des pétards qui ont atterri pas très loin d’Antony Lopes, qui décidément a la faculté de s’attirer la poudre, mais cette fois sans aucune gravité. Finalement, sept ultras ont été interpellés, dont trois pour jets de projectiles.
Comment il disait déjà, JMA ? Ah oui : « La Ligue et la Fédération doivent avoir une réaction forte.[…]C’est la commission de discipline qui statuera sur ce dossier, mais ce qui s’est passé donne une très mauvaise image du football. » CQFD.
MR