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Le foot professionnel français s’oppose au Sénat et à la loi votée sur sa gouvernance

Gérard Larcher n’aura pas le football français.
Le 10 juin dernier, le Sénat adoptait une loi qui transformait la Ligue de football français en société de club et permettait à la Fédération de voir son pouvoir renforcé. C’était peut-être trop d’un coup pour la LFP, les clubs, les joueurs et les entraîneurs qui ont décidé de rédiger ensemble un rapport visant à amender le projet de loi sur la gouvernance du football français, selon L’Équipe. Cette loi aurait permis à la LFP de devenir « une Premier League à la française ». Pas de problème, mais la manière est pointée du doigt par l’instance, tout comme les risques de la route suivie, qui vise à faire de la Ligue une SAS (Société par actions simplifiée).
58 pages rédigées par l’ensemble du secteur professionnel
Pour se faire entendre, le football français a décidé de rédiger un rapport de 58 pages, adressé à Marie Barsacq, Philippe Diallo et le Sénat. Selon le média sportif, le courrier parle d’« une démarche positive et constructive sur la base des travaux menés dans le groupe consacré à la gouvernance et piloté par Marc Keller, président du RC Strasbourg et membre du comex de la FFF, afin d’identifier ce qui pourrait représenter les axes de travail pour mener à bien la réforme du football professionnel que nous appelons de nos vœux. »
Plusieurs points ont été soulignés comme l’article 11 bis, qui donne tout pouvoir à l’instance fédérale pour passer, si besoin, en force. Le rattachement de la DNCG, dès la première instance à la FFF, est également mis en exergue par le rapport, tout comme la commission de discipline. De nombreux différends existent encore entre le texte voté par le Sénat et les intentions du football professionnel. À Diallo de prendre la main sur le dossier, même s’il a été suspecté de ne pas avoir été totalement transparent dans cette affaire.
On n’est donc pas encore sorti de tout ce bazar.
La bonne étoile de BergerRFP