- Mondial 2026
Le climat peut-il provoquer la disparition de la Coupe du monde de foot ?

Cristiano n’a plus le droit à l’erreur
Des experts climatiques préviennent que la Coupe du monde 2026 en Amérique du Nord pourrait être la dernière de son genre si des mesures urgentes ne sont pas prises. Selon le rapport Pitches in Peril, publié mardi et élaboré par Football for Future, Common Goal et Jupiter Intelligence, 10 des 16 stades prévus pour le Mondial 2026 dépassent déjà les limites de sécurité à cause de la chaleur extrême. D’ici 2050, près de 90% des stades nord-américains devront s’adapter aux températures extrêmes, et tous les terrains de football amateur analysés sont déjà exposés à des risques climatiques sérieux.
Juan Mata et Serge Gnabry en porte-paroles
Juan Mata, champion du monde 2010, alerte d’ailleurs sur la situation climatique de son pays et son impact sur le foot : « En tant qu’Espagnol, je ne peux ignorer la réalité de la crise climatique. Nous la voyons plus que jamais, des vagues de chaleur sans précédent aux inondations comme celles de Valence. Le football a toujours uni les gens, mais il nous rappelle aussi ce que nous risquons de perdre si nous n’agissons pas. Nous avons tous un rôle à jouer pour relever ce défi, pour le bien de nos communautés actuelles et des générations futures. »
L’attaquant allemand Serge Gnabry prend lui aussi la parole et met en avant la santé des joueurs : « Même pour des professionnels comme nous, les conditions de jeu deviennent de plus en plus extrêmes. Jouer sous de telles températures est dangereux. Le football est plus qu’un jeu. C’est un moteur de rassemblement et d’espoir. Mais il nous montre aussi ce que nous pourrions perdre si la crise climatique continue. Il est temps d’agir. »
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