Kompany : « Ma famille me suivrait partout s’il le fallait, même à Tombouctou »

Un titre pourrait faire du bruit au Mali, mais non : Vincent Kompany n’est pas sur les tablettes de l’Association sportive Avenir de Tombouctou.

Débarqué ce mardi sur le banc de Burnley, Vincent Kompany s’est entretenu pour la première fois sur la chaîne officielle du club. Critiqué par certains d’être retourné en Angleterre pour faire plaisir à sa famille, le jeune entraîneur a éteint toutes les rumeurs : « Ma famille vaut de l’or. Mais elle me suivrait partout s’il le fallait, même à Tombouctou. Je ne peux donc pas dire que je suis ici pour des raisons familiales. C’est une décision professionnelle pour ma carrière. » Il poursuit ensuite en déclarant que sa relation avec les dirigeants a été essentielle pour signer au club : « J’ai rencontré beaucoup de bonnes personnes, et cela m’a convaincu. »

Avec comme objectif la remontée en Premier League, Kompany demande du temps et de la confiance de la part des supporters. Il regrette la vitesse à laquelle les entraîneurs peuvent être écartés facilement. « Le problème dans le football, c’est que quand tu utilises des mots comme « projet » ou « vision » et que tu perds tes premiers matchs, on te dit tout de suite que seuls les résultats importent. Je veux surtout que les fans apprécient notre jeu. »

Faut pas qu’il signe à Paris, si le stress des résultats l’effraie.