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Kingsley Coman : « J’avais besoin de parler avec Didier Deschamps »

Scène de ménage.
Après un Euro 2024 frustrant, ponctué de seulement 15 minutes de jeu, Kingsley Coman a ressenti le besoin d’échanger avec Didier Deschamps pour clarifier son rôle en équipe de France. « J’avais besoin de parler avec le sélectionneur, de lui dire ce que j’avais sur le cœur », confie l’ailier d’Al-Nassr dans L’Équipe. Un an plus tard, l’ancien joueur du Bayern se dit « plus apaisé » et prêt à répondre présent lorsque le sélectionneur l’appelle.
Une mentalité tournée vers le collectif
Serein et lucide sur sa situation chez les Bleus, Coman a pris du recul et accepte désormais un rôle moins central : « Je préfère même ne pas faire une Coupe du monde pour laisser la place à un jeune si c’est pour venir et ne rien faire. » À 29 ans et fort de 59 sélections, l’ailier accepte la concurrence et insiste sur son état d’esprit : « Si j’ai moins d’ego que la moyenne ? Je ne sais pas. J’ai de l’ego et je veux être respecté, mais le football, c’est un sport collectif. Je pense toujours à l’équipe. Je sais quel joueur je suis, ce que je mérite, mais je ne vais jamais me mettre en avant par rapport à l’équipe. »
Longtemps freiné par des blessures et rarement titulaire en sélection, au point de ne jamais avoir disputé l’intégralité d’un match, Coman garde le sens des priorités : « Je ne pose pas de problème. Le coach sait que me sortir ne sera jamais un problème. » L’ancien Parisien reste habité malgré tout par un regret : « Il me manque juste un trophée avec les Bleus. »
Nous aussi, Kingsley, nous aussi, on regrette ce penalty à Lusail ce soir-là.
Thauvin à point à qui sait attendreSF