- France
- AS Saint-Étienne
Jean-Michel Larqué dézingue l’ASSE : « C’est un club où personne ne travaille »
La colère trimestrielle de Jean-Mimi.
Qu’il est loin, le temps où il pleurait de joie pour la remontée des Verts en Ligue 1. Sur les antennes de RMC, l’ancienne gloire de l’ASSE et consultant Jean-Michel Larqué constate comme tout supporter de Saint-Étienne la situation très difficile du club, avant-dernier de Ligue 1 et sèchement battu à domicile ce samedi contre le PSG (1-6).
« Il y a un actionnaire principal (Larry Tanenbaum, NDLR) qu’on a vu une fois. Pour la rencontre face au PSG, il y avait le président (Ivan Gazidis) qui passe une fois par mois et puis il y a deux Canadiens que personne ne connaît au club d’ailleurs. […] Loïc Perrin, qui avait déjà des difficultés, ne sert plus à rien. C’est un club où personne ne travaille. »
« Tu n’en as pas un qui est titulaire dans l’équipe B de mon époque »
Très inspiré, Larqué a également pointé du doigt les joueurs stéphanois. « Pour être triste, il faudrait que j’ai des sentiments pour les joueurs qui composent cette équipe. Tu ne finis pas un match sans concéder un penalty ou tu ne finis pas un match sans un expulsé. Je m’en fous si je mets les pieds dans le plat, de cette équipe-là, tu n’en as pas un qui aurait été titulaire dans l’équipe B de mon époque. » Et bim !
En effet, sur les trois derniers matchs de championnat, en comptant celui de Montpellier toujours dans l’attente d’une décision de la LFP, les hommes d’Eirik Horneland ont concédé deux penaltys (Le Havre et le PSG) et pris un carton rouge (Maxime Bernauer avant l’interruption de MHSC-ASSE).
L’ex-milieu aux 402 matchs avec les Verts a clos son propos en s’attaquant une nouvelle fois à la bande de Gautier Larsonneur, seule exception faite dans l’état d’esprit. « Je ne vais pas faire de cas individuel sur les talents des uns et des autres. Est-ce que tu penses qu’une équipe de Ligue 2, Lorient, le Paris FC ou même Laval, tu penses qu’ils prendraient 67 buts ? Je ne suis pas triste, j’ai honte », a-t-il conclu.
Et surtout, la Sainté.
La DNCG rend son verdict : ça passe presque partoutTJ
