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Janelly Farías : « Ma famille m’a rejetée parce que j’étais gay »

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Janelly Farías : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Ma famille m&rsquo;a rejetée parce que j&rsquo;étais gay<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Défenseuse des droits.

Janelly Farías n’est pas une joueuse de football conventionnelle. La défenseuse mexicaine du Club América Femenil, la branche féminine de l’ex-club de Jérémy Ménez, est en effet réputée pour son activisme dans la vie de tous les jours et son combat pour une société moins inégalitaire. Dans les colonnes du Guardian, la joueuse de 31 ans aux douze sélections avec El Tri a parlé de sa « famille mexicaine machiste », qui l’a obligée à mettre sa carrière entre parenthèses : « Ma famille m’a rejetée parce que j’étais gay, ça a été l’un des moments les plus difficiles de ma vie. J’ai perdu ma passion pour le football. Pour tout même.(…)J’ai abandonné ma dernière année [de football universitaire] en plein milieu. »

Aujourd’hui joueuse reconnue de Liga MX Femenil, Farías utilise sa voix pour combattre le sexisme et l’homophobie. Animatrice du podcast Transforma Tu Impacto, elle lutte pour les droits des femmes et des minorités sexuelles. Carlos Salcedo, lui aussi international mexicain, mais coéquipier d’APG aux Tigres UANL, en a récemment fait les frais sur les réseaux sociaux. « Ce n’est pas un jeu pour les Barbies ! Dans le football, il y a du contact », avait-il lâché après s’être fait expulser le 11 avril dernier face au… Club América. Une aubaine pour Farías, qui s’était empressée de citer le commentaire sur Twitter, tout en l’accompagnant d’un tacle : « Cette facilité d’utiliser la féminité pour se moquer et s’insulter entre hommes doit cesser. Cela fait partie des maux de notre société. Barbies a le même sens que femmes ici et c’est ce que nous devons combattre. Il faut éduquer les gens et convertir cette colère en action positive. »

Ça en fait du pain sur la planche.

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AL

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