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Hitzfeld et le burn-out
La tentative de suicide de l’arbitre allemand, Babak Rafati, le suicide de Gary Speed, autant d’évènements tragiques qui relancent le débat sur ce qu’on appelle le « burn-out » .
Le burn-out, où l’épuisement mental dû au travail touche de plus en plus le monde du sport. Joueurs, arbitres, entraîneurs, aucune catégorie n’y échappe. Le sélectionneur de l’équipe nationale de Suisse, Ottmar Hitzfeld a reconnu à Sport1.de qu’il était tout proche du burn-out à l’été 2004, à la fin de son premier passage à la tête du Bayern Munich.
« Cela a été un soulagement pour moi lorsque le Bayern a dit que nous mettions un terme à notre relation d’emploi. Je n’aurai jamais eu la force de partir moi-même » . Pourtant le bilan de Hitzfeld à Munich était de quatre championnats et d’une Ligue des Champions. La cause du burn-out est à chercher ailleurs. Pour l’ancien du Borussia, elle est toute trouvée : « Ces six années en Bavière ont été comme si j’avais entraîné pendant 20 ans une autre équipe de Bundesliga » .
Evidemment, c’est la pression mise quotidiennement sur le coach qui est en cause. Dans la foulée, la fédération allemande lui avait proposé la sélection nationale mais Hitzfeld a refusé ne se sentant pas en capacité de réussir : « Si on n’a pas la force, on ne peut pas avoir le succès. Et si on n’a pas le succès, on peut se ruiner la santé » . Ainsi, on peut constater que les résultats peuvent influer sur la santé physique et mentale. Inquiétant au moment où la pression sur les entraîneurs ne cesse d’augmenter.
Quatre ans plus tard, Ottmar Hitzfeld a rejoint la Suisse. CQFD.
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