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Gillot, pas frais
Les Girondins, face à Ajaccio (2-2) n’ont encore pas gagné ; ça fait quatre matchs que ça dure, pour autant de nuls. Francis Gillot, lui, sait pourquoi. Verbatim.
« La fatigue, bien sûr que c’est une explication ! On n’arrête pas de jouer à 14h00 (c’est la deuxième fois après Nice, 4e journée, 1-1, ndlr) alors qu’il y en a qui ne jouent jamais à 14h00 et qui font la Coupe d’Europe… C’est une évidence que cela ne nous arrange pas, mais bon, comme on ne dit jamais rien, on va rejouer à 14H00 contre Brest, après avoir été à Newcastle (C3). Alors, comme l’on dit : jamais deux sans trois. On ne peut pas jouer le championnat et la C3 avec équité. On s’est rendu compte que, malgré tous les efforts que l’on peut faire, on ne peut pas doubler le jeudi et le dimanche, si tôt. Physiquement, c’est impossible, surtout quand il fait chaud comme aujourd’hui. On va donc encore perdre des points en championnat bientôt. Quand on n’a pas de fraîcheur, on réfléchit moins bien. »
Pour preuve, à la question de savoir s’il y avait des motifs de satisfaction face aux Corses, réponse du coach.
« J’englobe un collectif, aujourd’hui, je ne vais pas parler de cas particuliers. Et si on a perdu… Euh… Si on a fait nul, on ne peut pas être content… Les buts marqués ? Je m’en fous de ça… Je préfère gagner un à zéro et ne pas marquer de buts. »
C’est sûr, pas frais du tout, le Francis…
LB






























