Gillot, le nouveau Calimero ?

Francis Gillot est devenu par la force des choses adepte du roulement d’effectif. Sauf qu’en raison de la multiplication des matchs, il ne peut plus bosser comme souhaité. Alors, il fait des recommandations et se plaint.
« Entre deux matchs rapprochés, il faut dormir, boire de l’eau, récupérer et faire de bonnes nuits, parce qu’il n’y a que le sommeil qui est réparateur, confie-t-il. Maintenant, on est habitués, et les joueurs savent ce qu’il faut faire. Mais on n’a même pas le temps de débriefer les matchs, parce qu’on est vite porté sur le match suivant… Donc, je parle de l’adversaire qui arrive, et on regarde ses vidéos. Ce qui est passé est passé ! »
Pas facile, la vie d’Européen, au quotidien. « On ne s’entraîne plus ensemble, on ne peut pas travailler tactiquement, et il n’y a plus d’idée directrice dans les séances ; plus d’automatismes ni de repères, ajoute-t-il. On est toujours séparés : un groupe récupère et l’autre travaille. C’est ça qui nous porte préjudice aujourd’hui… »
À mi-chemin entre Calimero et Droopy, donc.