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Frédéric Thiriez et le Conseil national de l’éthique veulent lutter contre les conflits d’intérêts

La transparence comme mot d’ordre.
C’est comme cela que l’on pourrait qualifier la nouvelle mesure mise en place par Frédéric Thiriez, à la tête du Conseil national d’éthique de la FFF. L’idée est que, dès cette année, les membres du conseil d’administration de la Ligue de football professionnel (LFP) et ceux du comité exécutif de la Fédération (FFF) effectuent une déclaration d’intérêts auprès de ce CNE. Cette déclaration devra comprendre l’ensemble de leurs activités professionnelles et associatives. Avec pour objectif d’éviter les conflits d’intérêts, dont un certain Nasser al-Khelaïfi a été accusé ces dernières semaines.
Le Conseil national d’éthique pour trancher
« En vertu de la loi du 2 mars 2022 visant à démocratiser le sport en France, les membres des commissions de discipline de la Ligue et de la Fédération, ceux de la commission supérieure d’appel, de la DNCG et du Conseil national d’éthique lui-même, seront soumis à la même obligation », explique Frédéric Thiriez lors d’une conférence de presse au siège de la 3F à Paris, comme rapporté par l’AFP via Le Parisien.
L’ancien président de la LFP entre 2002 et 2016 a donc décidé de cibler les dirigeants à l’échelle nationale, mais ne compte pas oublier les autres. « Dans un deuxième temps, nous étendrons la procédure en commençant par les présidents de ligues régionales. » L’homme de 73 ans explique que les présidents de district seront à leur tour soumis à cette nouvelle réglementation. Mais ce ne sera pas pour demain en raison « des formalités administratives un peu désagréables pour ceux qui y sont soumis ».
« Si nous estimons qu’il y a un conflit d’intérêts, nous en parlerons avec la personne, que nous auditionnerons. Nous formulerons une recommandation en espérant que la personne s’y conforme. Ça peut être l’abandon de telle activité qui nous semble en conflit d’intérêts. Ou ça peut être de se déporter dans telle ou telle affaire qu’il aura à connaître comme dirigeant de football », ponctue Frédéric Thiriez.
C’est Joseph Oughourlian (et tout le football français) qui va être content. À condition que cela serve vraiment…
Pedri, comme par magieQT