S’abonner au mag
  • Chine
  • Guangzhou

Fabio Cannavaro compare son expérience en Chine à « vivre dans une prison dorée »

MD
Fabio Cannavaro compare son expérience en Chine à «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>vivre dans une prison dorée<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Pauvre Fabio.

Au cœur d’un contexte économique très délicat et à la suite de résultats sportifs décevants, la légende italienne Fabio Cannavaro a vu son contrat d’entraîneur résilié par les dirigeants du Guangzhou FC. Mais loin de toutes ces raisons, l’ex-coach des Tigres de Chine méridionale depuis novembre 2017 a en fait quitté la Chine à cause de la Covid-19. Même s’il a « laissé quinze mois de salaire à Guangzhou », le « sentiment de vivre dans une prison, même dorée, a fait la différence ». Si pour lui l’argent n’a jamais été le problème, le gros souci résidait dans son manque de contact avec sa famille pendant la pandémie.

« Pour rentrer chez moi, j’ai dû rester dans un hôtel seul pendant quinze jours, puis sept jours à la maison sans pouvoir sortir et communiquer ma température tous les jours. Avec la perspective de ne pas pouvoir voir ma famille pendant je ne sais combien de temps encore », a confié le Ballon d’or 2006 dans les colonnes du Corriere della Sera. Père de trois enfants, Fabio Cannavaro a laissé sa famille en Italie. Un manque « étouffant », même s’il garde de la Chine l’image d’un pays qui lui a « ouvert l’esprit » : « L’expérience vous aide à grandir, à vivre intensément dans un endroit différent, à en tirer des enseignements. Et aussi pour comprendre qu’à un moment donné dans la vie, il y a des priorités. Il est facile de sacrifier sa famille quand on sait qu’on peut la voir de temps en temps, mais la pandémie a tout changé. Il y a eu des moments où être au contact de ma famille m’a manqué d’une manière étouffante. Surtout les deux dernières années. La pandémie de la Covid m’a amené à réfléchir. »

Même si l’histoire prend fin de manière très soudaine, l’homme de 48 ans assure que « c’est une expérience que je porterai toujours en moi, personnellement et professionnellement ». Son seul regret : ne pas avoir gagné la Ligue des champions asiatique.

Y a pas un lion qui sera heureux, même dans la plus belle des cages.

Pourquoi le Sénégal est le vrai favori de cette CAN

MD

À lire aussi
Les grands récits de Society: Les multiples visages de Corinne Berthier
  • Grand Récit
Les grands récits de Society: Les multiples visages de Corinne Berthier

Les grands récits de Society: Les multiples visages de Corinne Berthier

Ces 40 dernières années, sa photo a été utilisée pour représenter la France, son nom pour usurper des identités et détourner des millions d’euros, sans que personne ne sache vraiment qui était Corinne Berthier, ou même si elle avait jamais existé. Jusqu’à cette enquête.

Les grands récits de Society: Les multiples visages de Corinne Berthier
Logo de a compétition Coupe de France
Photo : Ryan Vernel/Montreuil FC
Photo : Ryan Vernel/Montreuil FC
  • Coupe de France
  • 32es
  • Montreuil-Chauvigny (2-1)
Montreuil : les portes du kif

Montreuil : les portes du kif

Montreuil : les portes du kif
Articles en tendances

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • La revue de presse foot des différents médias, radio et presse française/européenne, du lundi au vendredi en 3 à 4h!