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En Angleterre, un juge estime que le club supporté peut être un critère de recrutement

Et ça se comprend !
En Angleterre, soutenir le mauvais club peut désormais vous coûter… un emploi. C’est le tabloïd The Sun qui rapporte l’affaire. Le juge britannique M. Wright a estimé qu’une entreprise pouvait légitimement choisir, à compétences égales, le candidat le plus en phase avec l’ambiance interne, illustrant son propos avec l’exemple du soutien à un club de football.
Un critère validé par la justice
Le litige opposait Maia Kalina, d’origine russe, à l’agence de marketing Digitas LBI. Elle affirmait avoir été écartée en raison de ses origines et de son incapacité supposée à « socialiser au pub ». Verdict du juge Wright : pas de discrimination raciale, mais un simple problème de « fit ».
Lors de l’audience à Croydon, dans le sud de Londres, le juge a illustré son raisonnement : « Prenons l’exemple d’une petite entreprise où tous les employés sont de fervents supporters d’Arsenal. Lors d’un entretien d’embauche, ils peuvent décider de choisir un fan d’Arsenal plutôt qu’un candidat tout aussi qualifié fan de Tottenham, afin de ne pas nuire à l’harmonie au sein de l’équipe. »
Soutenir le club de sa ville va devenir indispensable.
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