Emana, esclave du Bétis
Après Piquionne, Emana est la nouvelle victime de la grande exploitation humaine
du football moderne.
Dans le rôle du maître de la traite, le club du Bétis Séville. Humilié en son
être, le Camerounais, relégué avec son club en D2 espagnole, dénonce sesconditions dans le journal ABC : « Je ne suis pas un esclave, je ne reviendrai
pas après le match que je vais jouer avec le Cameroun » .
Évidemment, tout le monde compatit avec la situation outrageante du grand
Achille : « Pourquoi je resterais alors que Ricardo Oliveira ou Mark Gonzalez ont
eu le droit de partir ? Les dirigeants du Betis ne veulent même pas répondre àmon agent au téléphone. Stuttgart, Bolton et le CSKA ont proposé neuf millions
pour moi et ils refusent ? » .
Rappelons que l’esclavage ou toute autre forme de servitude est aujourd’hui un
crime contre l’humanité. Attention donc Messieurs les dirigeants andalous, çapeut aller loin cette histoire…