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Droits des travailleurs : la FIFA formalise un accord avec un syndicat

Pour construire un futur meilleur.
La FIFA et l’Internationale des Travailleurs du Bâtiment et du Bois (IBB) ont signé ce mercredi un nouvel accord de collaboration quinquennal visant à encadrer les inspections et la formation des travailleurs sur les chantiers liés aux compétitions de football. Ce partenariat formalise un dialogue existant depuis plus de dix ans et s’appliquera aux prochains grands événements, de la Coupe du monde 2026 en Amérique du Nord à celle de 2034 en Arabie saoudite (qui reste encore à attribuer officiellement).
Entre promesses et réalités
Si l’accord prévoit des inspections conjointes et des mesures correctives en cas de manquements, il intervient dans un contexte où les conditions de travail sur les chantiers passés, notamment au Qatar, avaient été largement critiquées par les organisations de défense des droits humains et syndicats internationaux. Comme le souligne Mattias Grafström, Secrétaire général de la FIFA, « il est essentiel que toutes les personnes intervenant sur des projets en lien avec les compétitions de la FIFA bénéficient de bonnes conditions de travail, d’un salaire juste, de mesures de sécurité adéquates, d’une protection sociale et de possibilités d’intégration. » Pas trop tôt.
Le nouvel accord pourrait constituer un cadre pour améliorer la supervision et la prévention, mais reste à voir s’il suffira à garantir des changements concrets pour les milliers de travailleurs concernés. « Seront publiés chaque année, par l’intermédiaire de la Sous-commission des Droits humains et du Développement durable de la FIFA, des rapports de synthèse conjoints qui décriront les avancées réalisées, les enseignements tirés ainsi que les obstacles restants », précise le communiqué, rappelant que la vigilance internationale reste plus que jamais nécessaire.
Guérir et prévenir en même temps.
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