Conflit prof-élève au PSG
Avec Paris, on commence à le savoir, le moindre petit pépin concernant le club tourne au psychodrame. Hier, pour sa première sortie de l’année face aux médias, Le Guen exprimait sa satisfaction de retrouver ses ouailles au complet pour le stage de pré-saison dans le Pas-de-Calais.
Seuls deux vilains canards manquaient ainsi à l’appel : le phénoménal Carlos Bueno, de retour de prêt du Sporting Portugal, mais qui, blessé, semble disposer d’un mot d’absence et Fabrice Pancrate, qui a décidé de faire l’école buissonnière et de sécher la rentrée. « J’ai demandé au club de prendre des sanctions, gronde Le Guen. Se donner quinze jours de vacances en plus, sans donner la moindre nouvelle, à part celles venant de son agent qui, en plus, admet la faute » …
En complet tong-marcel-dent-de-requin-rayban-bob, Fabrice a tenu à réagir à l’avertoche par l’intermédiaire de L’Equipe, depuis la Martinique : « Le championnat s’est terminé le 17 juin alors qu’à Paris, la L1 s’est achevée le 26 mai. (…) Le coach ne peut pas parler de projet collectif et, en même temps, ne pas loger tous les joueurs à la même enseigne » .
La thèse classique du bouc émissaire, donc. Il poursuit : « C’est lui qui n’avait qu’à m’appeler ! Un joueur n’a pas à appeler son entraîneur. Ce ne sont pas les joueurs qui informent leur coach du programme de la reprise, il me semble que c’est l’inverse » . « Evidemment, il ne va pas intégrer le groupe quand il rentrera, rétorque Le Guen, il ira très vite avec la CFA » , soit la colle en classe d’adaptation.
Le cahier d’avertissements sera à n’en pas douter très prochainement bien en évidence sur le bureau du dirlo Cayzac, qui tranchera.
RD