Ciani, depuis toujours
Dimanche soir, face à Nice, Mickaël Ciani a été l’un des artisans de l’écrasante victoire bordelaise (4-0). Une partie attendue par l’ancien Merlu, et venue à point dans sa perspective d’évolution. « J’ai pris le temps de m’intégrer, car cela fait maintenant un peu plus de trois semaines que je suis aux Girondins, déclarait-il après la rencontre. J’ai eu le temps de connaître le groupe, et l’entraîneur a préféré me faire attendre… Ben il a bien fait, s’exclamait-il en suivant. L’intégration se fait naturellement, tout s’est bien passé, je suis donc content » . Et pour celui dont le seul objectif du jour était de « ne pas prendre de buts » , et de « ne pas perdre » , les louanges pleuvent.
« On aurait dit que cela faisait deux ou trois ans qu’il jouait à Bordeaux, osait même un Laurent Blanc conquis.On n’a pas senti de différence avec ses coéquipiers. C’est pour ça que j’ai attendu avant de le titulariser, afin qu’il puisse s’imprégner de la manière dont joue Bordeaux, laquelle est assez différente de celle de Lorient, et aussi de comprendre notre philosophie, précisait encore le coach. Ceci a donc été une soirée positive pour lui et pour l’équipe » .
D’ailleurs, Loïc Rémy, l’un des meilleurs Aiglons sur la pelouse, qui s’est parfois joué de Marc Planus, n’a pas fait le malin quand Ciani s’est collé sur son dos. Quant à Carlos Henrique, qui était absent de la feuille de match non par « punition » , selon son entraîneur, mais par simple « choix » sportif, pas de nouvelles depuis…