Business sans frontières
On ne parle que de ça ! La Juventus par ci, la Vieille Dame par là, les médias sportifs européens n’ont que ça à la bouche. Et pourtant, il n’y a pas qu’en Italie que la corruption règne en maître… En Roumanie, une enquête est également en cours pour sanctionner les clubs impliqués dans des transactions financières occultes. A l’origine, un homme, vantard… et pas très malin. Patron du Steaua Bucarest, Gigi Becali affirmait récompenser des joueurs susceptibles d’empêcher l’adversaire du Steaua de revenir au classement. Les médias roumains s’étaient bien évidemment emparés de l’affaire mais la Fédération nationale les avait gentiment renvoyés dans les cordes car, à l’époque, « elle ne disposait pas de moyens légaux pour punir de telles offres. » Il semblerait que la constitution roumaine ait évoluée entre-temps puisque le président de la FRF Mircea Sandu vient de solliciter l’aide de la justice. « Attendons voir ce que découvrira le Parquet. S’il s’avère que des joueurs ont reçu de l’argent de la part de dirigeants d’un autre club, les personnes impliquées seront sanctionnées et les deux clubs pénalisés. » Si la justice roumaine s’avère aussi répressive que son homologue italienne, on risque donc de devoir se passer du Steaua Bucarest, du Dinamo Bucarest voire même du Rapid Bucarest en Coupe d’Europe la saison prochaine… mais comment va-t-on faire ?
BB