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Bordeaux, sans pitié pour le synthétique
Lorient vient d’en passer 5 à Marseille. Mais ce n’est pas ce qui fait peur aux Girondins, prochains adversaires des Merlus au Moustoir.
Contraints d’évoluer sur terrain synthétique – même s’ils en ont un au Haillan pour l’entraînement –, les Marine et Blanc font la moue. « Pour les organismes, ce n’est pas une bonne chose, mais ça fait partie du jeu, indique, fataliste, Julien Faubert. L’avantage, c’est qu’il n’y aura pas de faux rebonds et qu’au niveau de la vitesse du jeu, c’est intéressant, nuance-t-il. Eux ont beaucoup plus l’habitude que nous de jouer sur cette surface, donc c’est à voir… Mais ce sera difficile là-bas… »
Pour Willy Sagnol, encore moins de pitié. « C’est pas une pelouse ! C’est pas digne du foot d’Europe de l’Ouest, en tout cas, balance-t-il, contrarié. Les contacts sont différents, le ballon roule différemment, les impacts sur les genoux et les chevilles sont différent aussi… Non, je suis contre le synthétique, mais puisque c’est autorisé, on va jouer. »
Le problème pour lui, c’est surtout d’être obligé de laisser des gars en Gironde, pour ne pas les abîmer encore plus. « Certains ne pourront pas jouer (Maurice-Belay, Saivet, ndlr), prévient le coach. Dès qu’il y a un problème de cartilage, ce n’est plus possible, regrette-t-il. Et ce serait bien peut-être, dans dix ans, d’établir les premiers rapports concernant les vrais impacts physiologiques, et sur l’anatomie, de surfaces telles que celle-là… »
Il y a peut-être matière à regarder du côté des États-Unis, en attendant.
LB, à Bordeaux.