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Top 50 : les plus grandes sélections africaines de l’histoire (40 à 31)

Par la rédaction de So Foot
14 minutes

On a conté leurs nuits légendaires au coin du feu. Elles ont porté les espoirs et fait la fierté de leur peuple. Elles ont même stoppé des guerres quand elles ne les ont pas subies. Pas forcément sur les meilleures pelouses, mais toujours dans la plus grande ferveur. Elles, ce sont les générations dorées des sélections africaines, dont voici les 50 plus marquantes.

Top 50 : les plus grandes sélections africaines de l’histoire (40 à 31)

Retrouvez les sélections classées de 50 à 41 ici

40/ Rwanda 2004

C’est l’histoire d’une épopée sans lendemain. Près d’une décennie après le génocide des Tutsis, c’est en 2003 que le Rwanda se dote d’une Constitution et élit pour la première fois son président au suffrage universel (Paul Kagame, toujours en place en 2025 après trois réélections). En parallèle, la sélection dirigée par le Serbe Ratomir Dujković vit ses plus belles heures. Arrivé du Venezuela, celui qui qualifiera en 2006 le Ghana pour le premier Mondial de son histoire joue un mauvais tour aux Black Stars. D’une tête devenue iconique, Jimmy Gatete qualifie le pays à la surprise générale lors de l’ultime rencontre de qualifications pour la CAN 2004 (1-0). Un an plus tard, les Guêpes s’envolent donc pour la Tunisie pour ce qui reste encore aujourd’hui leur seule participation à la Coupe d’Afrique des nations. Battus en ouverture par le pays hôte (2-1), les novices accrochent ensuite la Guinée dans les dernières secondes (1-1) avant de s’offrir une victoire pour les livres d’histoire contre la RD Congo, grâce à Saïd Makassi (1-0). Insuffisant pour aller plus loin mais tout un symbole, en attendant de pouvoir écrire d’autres pages glorieuses. TB

39/ Cap-Vert 2013

Non, le Cap-Vert n’a pas attendu 2025 pour surprendre son monde. Certes, le pays n’a obtenu son indépendance vis-à-vis du Portugal qu’en 1975, et la sélection a dû attendre 1992 pour disputer son premier match international, mais c’est lors de leur première CAN en 2013 que les Crioulos font parler d’eux. L’attente valait la peine : dans un format d’éliminatoires cruel en match aller-retour, le Cap-Vert dispose facilement de Madagascar, avant d’éliminer le Cameroun à la surprise générale. Premier exploit. Puis, dans un groupe corsé composé de l’organisateur sud-africain, du Maroc et de l’Angola, l’équipe menée par le Lillois Ryan Mendes et le Dijonnais Julio Tavarès sort par un trou de souris grâce à un mélange de panache et de chance. Solides face aux Bafana Bafana (0-0) puis face au Maroc (1-1 avec un but de… Platini, hommage des parents à vous-savez-qui), les Requins bleus renversent les Angolais dans les dix dernières minutes, et se qualifient grâce à un pion à la 86e de l’Afrique du Sud face aux Marocains. Deuxième exploit. Il n’y en aura pas de troisième en quarts, même si le Cap-Vert émeut toute l’Afrique en dominant le Ghana, qui ne doit son salut qu’à la perf XXL de son portier et à un penalty très litigieux. Les Platoches sont abonnés aux défaites cruelles. VM

38/ Guinée équatoriale 2015

La CAN 2015 est une édition toute particulière, car le tournoi a bien failli ne jamais voir le jour, faute de pays organisateur. Le Maroc déclare son forfait, le calendrier est intenable, les autres candidats sont aux abonnés absents… C’est alors qu’un certain Issa Hayatou – alors président de la CAF – prend l’avion en catimini direction Malabo et pousse le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo à accepter d’accueillir la compétition, seul, sans coorganisateur. Pari risqué mais calculé pour cet État pétrolier déjà hôte en 2012 avec le Gabon. Et pour ne rien retirer de piment à cette fête improvisée, l’équipe nomme son sélectionneur seulement dix jours avant le tournoi, à cause du limogeage du précédent sur un coup de sang du président de la fédération. Rien ne prédestinait donc cette équipe à battre la Tunisie en quarts de finale. Et tant pis si la qualification doit beaucoup à un penalty très (très) généreux à la 90e minute pour s’ouvrir la prolongation. On appellera ça le cadeau de la maison. Portée par un parcours aussi inattendu qu’euphorisant, le Nzalang Nacional est en folie et répète en boucle trois mots : Hasta el final. Le Ghana des frères Ayew mettra fin à ce refrain. CM

37/ Burkina Faso 1998

Avant que Zizou ne soulève la Coupe du monde, un autre peuple a écrit un peu de son histoire. En février 1998, Ouagadougou devient le centre du football africain. Deux ans après la CAN sud-africaine, le Burkina Faso accueille pour la première fois la Coupe d’Afrique des nations. Un pari audacieux pour un pays sans référence majeure sur la scène continentale. Dès le début du tournoi, les Étalons surprennent. Portés par un stade du 4-Août incandescent, ils franchissent la phase de groupes et se hissent en quarts de finale. Face à eux se dresse la Tunisie, finaliste de l’édition 1996, emmenée par une génération expérimentée. Ouagadougou retient son souffle. Plus de 35 000 spectateurs poussent, mais le Burkina Faso bute, et la Tunisie ouvre le score à la 89e minute sur une réalisation de Hassan Gabsi. Arrive le véritable tournant de la compétition, à la 90e+2, Kassoum Ouédraogo surgit, égalise, offre la prolongation à son équipe. Au terme d’une séance de penaltys dantesque, le Burkina Faso l’emporte 8-7. Les Étalons sont en demi-finales de leur CAN. Pays hôte, outsider absolu. Ils termineront leur parcours sur une quatrième place, mais qui restera comme l’acte fondateur du football burkinabè. CM

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36/ Liberia 1995-2002

À la fin des années 1990, le Liberia est un pays en guerre civile, avec un championnat qui fonctionne par intermittence et une sélection nationale qui tient davantage du bricolage que du projet. Les Lone Stars jouent parce qu’il faut bien jouer. Et surtout parce qu’il y a George Weah. Ballon d’or 1995, ancien du PSG, de l’AC Milan et 36e meilleur joueur de l’histoire de la Ligue 1, Weah continue de venir en sélection. Sportivement, sans lui, le Liberia n’existe pas vraiment. Une équipe souvent recomposée à la dernière minute, avec des joueurs locaux ou exilés, et un niveau global très inégal. Et puis il y a le nerf de la guerre : l’argent. Quand la fédération n’a plus les moyens, c’est Mister George qui règle une bonne partie des frais : billets d’avion, logistique, primes improvisées. Pas pour jouer au sauveur, mais parce que sans ça, il n’y a parfois tout simplement pas de match. Le leader sportif devient aussi le garant matériel. Mais ces années-là servent aussi à autre chose. Sans communiqué ni programme officiel, le capitaine transforme la sélection en terrain d’entraînement politique. Il serre des mains, parle au peuple, incarne l’unité dans un pays fracturé. Le football devient un micro, les rassemblements des répétitions générales. Tout le monde comprend, personne ne fait semblant. Un Ballon d’or, une équipe bancale, et des matchs qui ressemblent déjà à des meetings. Le début de campagne, version crampons. MH

35/ Nigeria d’ISS Pro Evolution

Ils se sont affrontés en vrai. C’était le 3 août 1996, à Athens, Georgie, devant 86 117 personnes et sous les yeux revolver de Pierluigi Collina. Il est 15h45 au Sanford Stadium quand le Nigeria et l’Argentine s’affrontent en finale des Jeux olympiques d’Atlanta. Une drôle d’heure quand on sait qu’en vérité, il n’existe pas de moment précis, d’instant T, pour disputer cette rencontre-là. Cette mythique opposition entre l’Albiceleste de Claudio López (C. Polez, pour les intimes) et le Nigeria de Daniel Amokachi n’a ni début, ni fin. C’est une lutte de tous les instants entre Batman et Joker pour une suprématie virtuelle : le statut de meilleure équipe d’ISS Pro Evolution. Ce jour-là, près d’Atlanta, les Super Eagles, quoique menés à deux reprises, s’imposent 3-2 dans les ultimes instants de la rencontre grâce à un but d’Emmanuel Amunike. Le premier succès d’une génération dorée, pas le dernier. Les Aigles sont vite devenus de drôles de coucous. Des coucous domestiqués et chéris par une génération de gamers qui considère à juste titre le Nigeria de la fin du XXe siècle comme l’équipe la plus sexy de l’histoire du football avec une manette.

1m69, 69 kilos, une malaria, un syndrome respiratoire aigu. Des passages à Roda JC, au VVV Venlo, au Vitesse Arnhem, à Gerçlerbirligi et même à Al Ittihad Djeddah, en même temps que Titi Camara. Même ses sept années passées à l’Ajax Amsterdam (de 1996 à 2003) n’effacent pas la tristesse de la carrière de Tijjani Babangida. Pourtant, quiconque a déjà touché une Playstation 1 considère le natif de Kaduna comme une star. Un type qui tutoie Shevchenko, Adriano ou Roberto Carlos, sans aucun complexe. L’explication de ce qui pourrait paraître comme une hérésie pour un non-initié réside peut-être dans ce chiffre 99, fantasme ultime de ceux qui n’ont jamais eu la chance d’avoir une Aston Martin ou une Mustang entre les mains. Babangida, c’était la voiture de luxe la plus abordable du marché. Un R1 en guise d’accélérateur, un curseur en guise de volant et jamais de panne d’essence. Confortablement positionné dans son siège baquet de l’un des côtés de l’inévitable 4-3-3 nigérian, « TJ » incarnait la réussite simpliste, mais terriblement efficace d’un football pixélisé, quelque part entre les courses folles, les techniques infaillibles et les slaloms. Des facéties individualistes au service d’un collectif complètement dingue.

L’épouse de Tijjani Babangida s’appelle Rabah. Si elle n’a rien à voir avec Madjer, elle n’est autre que la sœur de Daniel Amokachi, première véritable star africaine du football virtuel et partenaire d’attaque de « TJ ». Un homme passé par le FC Bruges et Everton, là pour mettre les centres qu’on lui donne au fond et pour ramasser les déchets de son beau-frère envahissant. Mais en dépit de l’émergence de la grande tige Nwankwo Kanu, les secrets des Super Eagles reposent aussi et surtout au milieu de terrain. Les premiers passements de jambe de l’histoire de la console de jeux issus des pieds de Jay-Jay Okocha, les énormes sacoches de 40 mètres de Sunday Oliseh, le nom inversé de Finidi George ou encore les folies de l’autre Nigérian exilé aux Pays-Bas : Garba Lawal. Tout pour rendre quelqu’un heureux, en somme. Tout, même Taribo West. Un homme qui formait une défense de fer avec Peter Rufai dans les buts ou encore Célestine Babayaro et Mutiu « Headmaster » Adepoju, mais surtout, un excentrique qui a permis à de nombreux tarés de créer leur propre joueur avec deux micro-tresses vert et blanc sur la tête. La création de son propre joueur, avec les notes maximales et les tresses de Taribo West : un rite initiatique avant le passage à l’âge adulte. Les Super Eagles, une bonne manière de retomber en enfance. SB

34/ Togo 2006-2010

7 octobre 2005. Cette date pourrait être le nom du stade national togolais, en mémoire d’un certain Togo-Congo. À moins qu’on décide de le baptiser l’Adebayor-Arena. Toujours est-il que le plus grand Épervier de l’histoire est intimement lié à cette histoire qui a propulsé cette langue de terre au Mondial 2006 en Allemagne, au nez et à la barbe du Sénégal. Après la victoire validant leur ticket, l’attaquant de l’AS Monaco « s’est assis au niveau du rond central regardant (ses) coéquipiers courir dans tous les sens ». Avec 11 buts dans ces éliminatoires, le Grand a tenu les siens à bout de bras. « Je suis fatigué car quelques semaines auparavant, j’ai eu le malheur d’enterrer mon père, raconte-t-il à la FIFA. Cet homme qui m’a soutenu envers et contre tous lors d’un des moments les plus difficiles de ma carrière ne me verra pas en Coupe du monde. Quand j’ai réalisé cela, les larmes se sont mises à couler et mes frères d’armes sont venus me consoler. Je n’oublierai jamais ce moment-là. » Otto Pfister, remplaçant le boss nigérian Stephen Keshi, ne put prolonger le rêve après un conflit avec la fédé sur les primes et trois défaites face à la Corée du Sud, la Suisse et la France. Mais cette génération d’Adebayor, Dossevi, Romao et Agassa gardera d’autres cicatrices : l’envahissement de terrain des supporters togolais après une défaite contre le Mali en novembre 2008, mais surtout l’attentat contre leur bus, dans l’enclave de Cabinda sur le chemin de la CAN en Angola, qui coûtera la vie à deux membres de la délégation. « La CAN, pour moi, ce n’est que des mauvais souvenirs. Ça me dégoûte, car aucun hommage n’a été célébré pour les victimes de la sélection togolaise d’il y a deux ans, enrageait le portier Kodjovi Obilalé, lui aussi touché. J’ai pris deux balles dans le dos qui ont touché un ensemble de nerfs que constitue “la queue-de-cheval”. C’est une compression de la moelle épinière qui a provoqué une paraplégie incomplète de ma jambe droite. » Rénové, le stade de Kégué à Lomé attend lui toujours d’être renommé en l’honneur de cette génération. MR

33/ Éthiopie 1962

10 septembre 1960, Rome. Pieds nus, le coureur éthiopien Abebe Bikila franchit l’arc de Constantin et remporte le marathon olympique, à l’endroit même où étaient parties les troupes de Mussolini pour envahir l’Éthiopie 25 années plus tôt. À son retour au pays, Bikila est accueilli en héros par des centaines de milliers de personnes et devient un visage de la décolonisation. Face à ce triomphe en mondovision, l’empereur éthiopien Haïlé Sélassié comprend mieux que jamais la puissance symbolique du sport. Alors, il décide de retenter le coup, en football cette fois-ci : l’Éthiopie obtient auprès de la CAF l’organisation de la troisième CAN de l’histoire. Des moyens sont débloqués pour la sélection et le stade Haïlé-Sélassié est complètement rénové pour l’occasion. Alors que le gouvernement lutte contre des mouvements autonomistes érythréens et que l’empereur vient d’échapper à une tentative de coup d’État, le régime compte plus que jamais une victoire des Walya pour asseoir son autorité. En janvier 1962, le stade national perché à 2 500 mètres d’altitude se mue bien en forteresse : en finale, l’Éthiopie l’emporte en prolongation contre le double champion en titre égyptien. Dans l’enceinte qui porte son nom, l’empereur a eu son triomphe et remet le trophée au capitaine Luciano Vassalo. Foot et politique, la rengaine ne date pas d’hier. CMF

32/ Tunisie 2004

En 2004, la Tunisie accueille la CAN pour la troisième fois de son histoire, après deux finales perdues en 1965 face au Ghana et en 1996 contre l’Afrique du Sud, pays hôte. À l’approche du tournoi à domicile, l’optimisme est de mise. Depuis l’arrivée du sélectionneur français Roger Lemerre en août 2002, la sélection tunisienne n’avait concédé qu’une seule défaite avant janvier 2004, un revers 0-1 face au Japon, et était restée invaincue contre des nations européennes comme le Portugal et la France. Sous les ordres de Roger Lemerre, et aux côtés de Selim Benachour, une figure clé émerge : Francileudo Santos. Naturalisé en décembre 2003, l’attaquant se distingue dès le match d’ouverture en inscrivant le but du 2-1. La Tunisie domine ensuite sa phase de groupes et termine première avec sept points. En quarts de finale, les Aigles de Carthage écartent le Sénégal, quart-de-finaliste du Mondial 2002, grâce à un but de la tête de Jawhar Mnari. En demi-finales face au Nigeria, le score est de 1-1 après le temps réglementaire. Portée par son gardien Ali Boumnijel, la Tunisie s’impose finalement 5-3 aux tirs au but. En finale, à Radès, les Tunisiens ouvrent le score dès la cinquième minute par Santos. Malgré l’égalisation marocaine de Youssef Mokhtari, Ziad Jaziri offre la victoire et permet à la Tunisie de devenir, pour la première fois de son histoire, championne d’Afrique. JE

Francileudo Silva Dos Santos, Slim BenAchour, Imed Mhedhebi and Karim Hagui.
Francileudo Silva Dos Santos, Slim BenAchour, Imed Mhedhebi and Karim Hagui.

31/ Soudan 1970

Premier pays à avoir accueilli la Coupe d’Afrique des nations en 1957, le Soudan retrouve l’honneur de l’organisation treize ans plus tard, pour une 7e édition qui marque le changement de dimension de la CAN. En 1970, la compétition a pris de l’épaisseur, de l’audience, du prestige : les candidats se pressent désormais pour en être, le Cameroun et la Guinée y font leur première apparition. Pays fondateur de la CAN (avec l’Égypte, l’Afrique du Sud et l’Éthiopie), le Soudan avance lentement mais sûrement. Les locaux arrachent leur qualification après prolongation face à l’Égypte (2-1) sur un doublé de Muhammed El-Issed en demi-finales, avant de retrouver le Ghana, présent à ce stade de la compétition pour la quatrième édition consécutive, preuve de sa domination continentale de l’époque. Premier but au bout d’un quart d’heure, puis les Faucons du Nil résistent jusqu’au coup de sifflet final. Le Soudan s’impose 1-0 et inscrit enfin son nom au palmarès, après deux finales ratées en 1959 et 1963. Furieux contre l’arbitrage de l’Éthiopien Tesfaye, qu’ils jugent partial, les Ghanéens boycotteront la cérémonie officielle de remise du trophée, une fronde qui leur vaudra une expulsion immédiate du territoire par les autorités soudanaises. Mais ça ne change rien, le Soudan est champion d’Afrique pour la première et unique fois de son histoire. CM

Top 50 : les plus grandes sélections africaines de l’histoire (50 à 41)

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