Boca a le pouvoir
On le compare souvent à Berlusconi. Argent, football, idées libérales et…désormais fonctions politiques. Mauricio Macri, le président de Boca Juniors, a été élu maire de Buenos Aires avec près de 61% des voix à la tête du Pro, Popuesta Republicana (proposition républicaine), un parti de droite.
Battu en 2003, il se paie cette fois-ci le luxe de battre le candidat soutenu par le président Nestor Kirchner, péroniste de centre-gauche. Un sérieux désaveu à quatre mois des présidentielles, surtout lorsque l’on sait que jamais Buenos Aires n’a jamais été sous le contrôle de la droite.
Pour séduire les Argentins, la célèbre moustache a axé son discours sur le changement, avec une politique résolument libérale et sécuritaire. Mais sa victoire est avant tout affaire de football. Car pour son incroyable popularité, le milliardaire ne la doit qu’à l’aura du Boca. A ce rythme-là, souhaitons que Carlo Molinari n’en prenne pas de la graine.
JF