ACTU MERCATO
Bleus, mercato, N°10, Zidane, PSG : Rayan Cherki avait des choses à dire en conférence de presse

Il y a ceux qui découvrent Clairefontaine les yeux grands ouverts. Et puis il y a Rayan Cherki.
Celui qui a eu les faveurs de Didier Deschamps avait tout prévu : « J’avais un plan, que j’ai suivi à la lettre. Me préparer à toute éventualité, être prêt. C’est bien d’être appelé en A, mais l’important maintenant, c’est de rester. » Pas besoin de GPS, il connaît déjà la route.
S’il a tenu le cap, c’est aussi grâce à Thierry Henry, qui l’a façonné pendant les JO. Un été entre exigences et bienveillance : « On a vécu quelque chose de magnifique aux JO. Il m’a apporté beaucoup de choses, sur et hors du terrain. Il a souvent été dur et critique avec moi, c’est comme ça quand on aime quelqu’un. Je lui en suis reconnaissant. » Quand on aime bien, on corrige bien.
Disciple de Zidane et Mbappé
Le genre de discours qui tranche avec les clichés qu’on lui colle depuis ses débuts. Ce qui vaut une mise au point : « Je ne pense pas en avoir souffert (des clichés). C’est juste frustrant qu’on invente des choses sur moi. Mais ça ne m’a pas gêné. J’étais impatient que vous vous rendiez compte que vous vous êtes trompés. » Pas question non plus de se laisser distraire par le mercato : « Toutes les pistes sont crédibles. Mais là, il y a deux matchs importants avec l’équipe de France. Quand il faudra se poser la question, je me la poserai. Ça ne pollue pas mon début de stage. Je ne regarde pas ce qui se passe ailleurs. »
Sur le terrain, il se voit partout devant. Mais avec une préférence assumée : « J’ai eu la chance de discuter avec le coach sur le positionnement. On est conscients que je peux jouer à tous les postes de l’attaque. Il sait que ma position préférée, c’est n°10. » Comme un certain Zinédine, auquel il rend un hommage sans détour : « Le joueur auquel j’aimerais ressembler en équipe de France, c’est Zidane. C’est sa route que j’aimerais emprunter. »
Observateur attentif de la finale de la Ligue des champions, il n’a pas manqué de saluer la performance du PSG : « Ils ont été impressionnants du début à la fin. L’Inter n’a pas vu le jour. Quand le PSG est dans un jour comme ça, ils sont bons dans tous les aspects. » Et pour le Ballon d’or ? Pas de jaloux : « La saison n’est pas finie. Les deux meilleurs joueurs du monde sont français, c’est compliqué de les départager. Moi, je suis là pour les servir et les mettre dans les meilleures dispositions sur le terrain. » Il ne les nomme pas, mais on se doute qu’il parle du Kyk’s et de Dembouz.
Et toc Lamine Yamal !
Et pendant ce temps-là, à Clairefontaine...EG