Blanc se fout du mercato
Le mercato, à Bordeaux, on n’en a rien à foutre. Ou presque. Comme depuis plusieurs saisons, les Girondins regardent de loin leurs rivaux s’endetter en janvier. Et comme d’habitude, ils se désintéressent des emplettes post Noël. « Je le répète, Bordeaux ne sera pas très présent au mercato, a tranché, jeudi, Laurent Blanc. Cela ne changera pas beaucoup par rapport aux dernières années, puisque nous ne l’avons pas été du tout, sauf lorsque l’on a prêté quelques joueurs, ce qui peut encore se produire cette saison. Ce qui est sûr, c’est que si l’on ne perd aucun joueur, on n’en prendra aucun non plus. J’espère avoir été clair. »
Ben plutôt, oui. Sauf que. « Je ne suis pas le Bayern Munich pour opposer un veto, a-t-il toutefois expliqué, sur un mode plus décontracté. Je ne peux pas refuser un club qui va arriver, et mettre de l’argent sur un joueur. Si cela se produisait, à ce moment-là, on l’amènerait même en taxi ! » Quant à Chamakh, visé en filigrane : « On sait l’amitié et la sympathie que j’ai pour lui, indique le « Président » . Je suis heureux qu’il réalise de bons matches, mais il a encore des progrès à faire, et il le sait. En Ligue des Champions, deux buts en deux matches (cinq matches, en fait, NDLR), c’est bien, et c’est un bon début. Mais on parle surtout de lui parce qu’il est en fin de contrat. Donc, en janvier, il pourra signer ailleurs. Mais du premier janvier au trente juin (2010), il sera aux Girondins de Bordeaux. Et c’est comme ça. »
Voilà, c’est dit. En attendant une offre mirobolante ?