Blanc à contretemps

Comme dirait l’autre, avant l’heure, c’était pas l’heure, etc. Pour Laurent Blanc, avant l’heure, c’est pas si mal, surtout dans la façon d’aborder le choc franco-français de Ligue des Champions.
« Il me tarde de vivre cette soirée, et le match de demain soir, car c’est quand même un beau match, a déclaré le technicien girondin, à la veille du rendez-vous fatidique. On se prépare pour, car on a envie d’y être… même si le temps nous parait long avant d’y être. Mais tout le monde, tant à Bordeaux qu’à Lyon, doit patienter encore vingt-quatre heures pour pouvoir en découdre » .
Une formule qui en dit long sur la motivation des Marine et Blanc. « Ce qui me plait le plus dans cette opposition, c’est la rencontre, a-t-il ajouté. Tout ce qui est avant, c’est un peu long. A la limite, avant le match, on peut maitriser le temps, mais une fois qu’il est commencé, on ne sait jamais comment ça va se passer » .
Une perspective qui tient donc tout le monde en haleine, et qui conditionne les joueurs aquitains. Enfin presque. « Si mes joueurs sont prêts pour la victoire ? Je n’en sais rien, je ne les sens pas pour le moment, a poursuivi le “Président”. Mais non, je plaisante » , a-t-il lancé dans la foulée, en guise de boutade.
Quel farceur ce Lolo.