Avram voit Grant
A J-1 de l’apogée footballistique de la saison (et sûrement de sa carrière), le coach intérimaire de Chelsea se sent pousser des ailes.
Celui qui n’a toujours pas de garanties quant à son futur au sein de Chelsea malgré le fait d’être arrivé là où Mourinho avait échoué, a décidé de tuer le père une bonne fois pour toutes.
Il aurait en effet déclaré à des proches vouloir être appelé “The Special One” en cas de victoire contre MU demain.
Bien que personne ne soit dupe, celui dont la présentatrice télé de femme, Tzofit, aime à boire son urine, ne doute de rien et est persuadé que c’est grâce à lui que les Blues en sont là.
C’est pourtant pas faute de l’avoir averti de son manque d’impact sur le groupe monté brick by brick par le technicien lusitanien.
On se souvient ainsi des jérémiades de Drogba à l’idée de se coltiner « un beau-père qu’il n’a pas choisi » (Q : mais qui fait la maman dans le vestiaire ?) et d’un autre joueur qui aurait affirmé : « Grant n’a pas grand-chose à dire ou à faire, il se contente de voir si les résultats arrivent…ou pas » .
Sans parler enfin de cette sentence sans appel : « Il a moins de charisme que José ! »
Mais de tout cela, celui que ses joueurs ont successivement appelé “Ordinary One” ou “Average Grant” n’en a cure.
Nonobstant les rumeurs glamours (Mancini, Rijkaard…) et les ragots sur l’autogestion présumée du vestiaire, celui qui prône un football sexy malgré une garde robe digne de Guy Roux, sait qu’il est l’Elu…d’Abramovitch.
GB