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Au nom du Père, du Fils et de Gleison Santos

Au nom du Père, du Fils et de Gleison Santos

Au pays des footballeurs, ceux qui ont des belles voitures sont rois, ceux qui ont des belles femmes, empereurs. Le but du jeu de toute carrière digne de ce nom étant de réussir à faire asseoir une belle bimbo dans sa grosse cylindrée. Pourtant, par opposition aux Djibril « mon-corps-est-un-temple » Cissé, aux entraîneurs sulfureux et aux provocations de l’immense Marco Materazzi, subsiste contre vents et marées une race de joueurs peu commune : le footballeur ultra-croyant. On connaissait les Kakà et autres Brésiliens qui prient au centre du terrain, exhibant fièrement des T-Shirts floqués ‘I belong to Jesus’. On connaissait moins en revanche Gleison Santos, 25 ans, défenseur brésilien de l’Albinoleffe, club de Serie B italienne. Celui qui se définit lui-même comme un athlète du Christ n’a pas les loisirs du footballeur lambda. Bien au contraire. Loin de passer ses soirées en boîte de nuit à draguer les biatchs, Santos s’adonne effectivement à des activités un tantinet plus sprituelles : « Je chante et je joue de la guitare. J’ai même commencé à étudier la théologie, et d’ici deux ans je pourrai devenir Pasteur évangélique. Dans le même temps, j’essaierai de monter en serie A et de gagner une place au sein de la Seleçao. Une fois ma carrière finie, je ferai le tour du monde pour répandre la parole de Dieu. » Il a les idées claires le Gleison. Et une immense envie de se consacrer aux autres. Il explique : « J’en ai marre d’entendre que tous les footballeurs ne pensent qu’aux belles femmes, qu’aux voitures de luxe, qu’aux discothèques. Ca ne se passe pas comme cela. Il y a aussi des joueurs qui peuvent transmettre un message positif grâce au ballon. Surtout aux jeunes de mon âge qui mettent leur vie en l’air, qui sont esclaves de la drogue ou des vices, et qui n’ont plus de valeurs. » Par ailleurs, loin de lui l’idée de faire un quelconque prosélytisme : « Je ne veux convertir personne, je voudrais simplement que Dieu puisse faire aux autres ce qu’il a fait pour moi. » Le Sud-Américain va même plus loin encore lorsqu’il affirme, persuadé qu’il est d’appartenir tout entier au Seigneur : « Quand quelque chose ne va pas dans le football, je reste calme : je sais que tout fait partie d’un projet plus grand que Dieu a pour moi. » Alors fatalement Santos n’aurait jamais pu décemment se comporter comme Zidane, ce suppôt de Satan, en cas d’insulte : « Quand un adversaire insulte ma mère, je compte jusqu’à dix, puis je lui ris au nez. Et quand des insultes fusent sur le terrain, les excuses ne sont jamais bien loin. » Les provocateurs de toutes sortes n’ont donc qu’à bien se tenir désormais s’ils veulent éviter de se faire exorciser par le christique Brésilien…

LDC et CSA

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