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À la suite des fouilles agressives de supportrices, l’ANS envisage d’emmener l’État devant la justice

En colère.
Une réunion de l’Instance nationale du supportérisme, organe créé en 2017 qui regroupe une cinquantaine de personnalités des ligues professionnelles, associations de supporters et des pouvoirs publics, le tout présidé par la ministre chargée des Sports Marie Barsacq, a eu lieu ce jeudi 17 avril. À la sortie de ce rendez-vous, l’Association nationale des supporters (ANS) s’est indignée de la considération portée aux fouilles intensives subies par certaines supportrices à l’entrée des stades.
La ministre des Sports a estimé que les fouilles seraient moins agressives si les supportrices ne cachaient pas de fumigènes dans leurs parties intimes.
« Alors que nous souhaitions que le gouvernement se saisisse en urgence des agressions sexuelles répétées dont sont victimes les supportrices à la fouille, le cabinet du ministère de l’Intérieur a encore brillé par son absence, commence le collectif dans un communiqué paru à la sortie de la réunion. Le cabinet du ministère de la Justice a renvoyé vers celui de l’Intérieur (les absents ont toujours tort), et la ministre des Sports a estimé que les fouilles seraient moins agressives si les supportrices ne cachaient pas de fumigènes dans leurs parties intimes (légende urbaine démentie par tous les spécialistes). »
Réaction de l'ANS à la suite de le réunion plénière de l’Instance Nationale du Supportérisme du jour ⬇️ pic.twitter.com/FLAlXp1JwT
— Asso.Nat.Supporters (@A_N_Supporters) April 17, 2025
Emmener l’État devant la justice ?
L’ANS explique « qu’aucune de ces agressions sexuelles répétées n’a conduit à la découverte du moindre engin pyrotechnique sur ces supportrices », et que, face à l’inaction estimée de l’État à ce sujet, le collectif envisage « d’engager la responsabilité pour faute de l’État devant le juge administratif. Nous n’avons jamais été confrontés à une attitude aussi grave et irresponsable du gouvernement au sein de l’INS. Nous sommes choqués », ponctue fermement l’association. La réunion devait initialement porter sur la dissolution des groupes de supporters qui agite le foot français, sujet qui n’a pas été évoqué dans ce communiqué.
On attend patiemment de voir la suite des événements…
Le foot français en mode Premier League, mais pour faire quoi ?QT