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Amel Majri sur sa grossesse : « Je ne voulais pas qu’on oublie que j’étais avant tout une joueuse de foot »

C’est la France, bébé.
En 2021, Amel Majri subit une rupture du ligament croisé antérieur ainsi que du ligament latéral externe du genou gauche. Dans le même temps, l’internationale française, qui compte aujourd’hui 80 sélections avec les Bleues, tombe enceinte pour la première fois. « Sans le croisé, je n’aurais peut-être pas eu ma fille. Elle a largement compensé la déception », déclare-t-elle dans un entretien accordé au Parisien, prolongeant la discussion qu’elle avait tenue avec So Foot il y a deux ans.
« On m’associait trop à ma grossesse »
Dans un milieu où concilier maternité et carrière professionnelle est une rareté, la joueuse de l’Olympique lyonnais constate que sa situation intrigue. « Tout le monde parlait de moi. J’étais partout. C’était un peu trop. Je ne voulais pas qu’on oublie que j’étais avant tout une joueuse de foot, explique la native de Monastir en Tunisie. Ça pouvait faire avancer les choses, donc j’étais contente, mais je voulais qu’on arrête de me coller cette étiquette. On m’associait trop à ma grossesse. »
Revenue en forme après sa grave blessure, Amel Majri participe à l’Euro féminin en tant que doyenne du groupe, à 32 ans. En Suisse, le protocole instauré sous Corinne Diacre est toujours en vigueur pour les mamans du groupe, que sont Majri et la gardienne Constance Picaud (mère d’Anaë, un an). Ainsi, la FFF prend en charge le déplacement, l’hébergement et la restauration d’un accompagnant ainsi que de l’enfant jusqu’à ses 3 ans. Maryam, la fille d’Amel, bénéficie donc d’une nounou, tandis que la compagne de Picaud est présente à Heiden.
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