- France
- Ligue 1
- Sochaux
Boudebouz répond à Riolo
Relégable avec Sochaux, viré de la sélection algérienne pour avoir fumé la chicha, et conspué par le public de Bonal pour ses envies d’ailleurs. La saison de Ryad Boudebouz ressemble bien à un calvaire.
Dans un entretien publié dans le magazine So Foot du mois de mai, en vente lundi en kiosques, le natif de Colmar règle ses comptes. Et revient, agacé, sur l’image de « racaille » qui lui colle à la peau. Une image véhiculée par le livre de Daniel Riolo, Racaille football club, dans lequel « un joueur de L1 évoluant dans un club important et ancien international » parle d’un Ryad en train de « faire sa racaille » et qui balance des « « sale céfran » sur le terrain » .
« Rien n’est vrai là-dedans, réagit l’international algérien. Ça commence à me gonfler, ces gens qui m’inventent une image à partir de rien du tout ! Demandez à tous les joueurs de Ligue 1 comment je me comporte sur le terrain, et ils vous diront tous la même chose… OK, on peut parfois paraître grande gueule. Mais lorsque tu viens d’un quartier, tu dois apprendre à ne pas te laisser faire. »
Et Boudebouz de poursuivre en évoquant la polémique de La Marseillaise suite aux propos de Karim Benzema : « Zidane ne la chantait pas. Platini non plus.[…]Pourtant cela ne les a pas empêchés de devenir des icônes nationales. Dans le foot, il n’y a que les résultats qui comptent. Si tu gagnes, on te pardonne presque tout. »
Le natif de Colmar évoque aussi son choix de rejoindre la sélection algérienne plutôt que l’équipe de France : « Même lorsque je jouais en équipe de France de jeunes, je racontais à tout le monde que je le recroiserais un jour avec le maillot de l’Algérie sur les épaules. »
Des Fennecs qu’il ne lâche même pas sur Football Manager, son hobby préféré. Le milieu de terrain y savoure d’ailleurs… ses propres performances : « Je ne coûte que huit millions et je progresse super vite ! Pour n’importe quel club dans le jeu, je suis un super rapport qualité-prix. »
GB