Quand Pascal Dupraz manie l’intox, « un piège » selon Francis Gillot, les Girondins y vont aussi de leur sauce. « Ça ne nous intéresse franchement pas de savoir qui est favori, répond le technicien aquitain. Chacun fait sa petite mayonnaise de son côté… Bon, pour moi, sur le papier, on l’est, il ne faut pas se le cacher, car on a un budget supérieur à Évian. Mais sur un match, tout peut arriver » , ajoute-t-il.
Marc Planus, lui, nuance le propos. « J’ai vécu des finales de Coupe de la Ligue comme celle gagnée contre Lyon (1-0, en 2007), où l’on n’était pas du tout favori, indique le défenseur central. Le match a été à la hauteur des espérances des gens… c’est-à-dire qu’on n’a pas dépassé le centre pendant quatre-vingt-neuf minutes ! » , poursuit-il, dans un éclat de rire. Je pense que sur une finale, quel que soit l’adversaire, pour moi, c’est du 50/50. Et cette équipe d’Évian-Thonon-Gaillard, en éliminant Paris (en quarts), a montré qu’elle était capable de se transcender… »
En attendant, Bordeaux a battu deux fois l’E.T.G. cette saison, en championnat…
LB, à Bordeaux
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