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  • 18e journée
  • Rennes/Valenciennes (2-0)

Valenciennes tire la langue

Par Régis Delanöe
4 minutes
Valenciennes tire la langue

Deuxième défaite consécutive pour Valenciennes (0-2), qui semble un peu à la peine en cette fin d’année 2012. De son côté, Rennes n’a pas toujours été très rassurant ni brillant, mais a su exploiter à fond la bonne forme de son duo Féret/Pitroipa.

Rennes – Valenciennes : 2-0
Buts : Féret (5e) et Pitroipa (71e)

C’est encore dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes. Antonetti avait certainement l’adage en tête au moment de préparer son équipe pour le match de ce soir. Elle peine à finir l’année ? Rien de tel alors que de mobiliser tout le groupe autour de cette foutue injustice qui a privé les Rennais d’obtenir un résultat de son déplacement à Nice en début de semaine. Le bon Frédo « persiste et signe » , pour lui il y a eu entubage sur la Côte d’Azur, entre un arbitre aux fraises et des adversaires un peu truqueurs. C’est ce qu’il a dit et répété face aux médias, quitte à passer encore pour l’éternel tonton râleur de la Ligue 1, et c’est aussi certainement ce qu’il n’a cessé de gueuler dans les vestiaires toute cette fin de semaine. « On s’est fait voler les gars, on peut compter que sur nous pour gagner, alors on va leur montrer de quel bois on se chauffe, bordel ! » Voilà un parfait discours rassembleur. Comme le chantent les supporters honnis de Millwall en Angleterre : « Nobody likes us, we don’t care. »

La surprise Cheick Diarra

Face à des Valenciennois également en bout de course en cette fin d’année 2012 et diminués par les absences de Gil et de Danic, la stratégie « union sacrée » de Fred Antonetti a fonctionné. Rennes débute la partie avec un maximum de volonté et de sérieux. Surprise au coup d’envoi, Cheick Diarra est titularisé en pointe pour la première fois, à la place d’un Mevlüt Erding dans le dur depuis quelques semaines. Le Malien saisit sa chance, se mettant tout de suite en action. C’est lui qui est à l’origine de l’ouverture du score : trouvé aux avant-postes, il fixe son vis-à-vis, remet intelligemment la balle à Pitroipa, qui passe en retrait pour l’homme en forme du moment, Julien Féret. La frappe instantanée à ras de terre du Costarmoricain termine sa course dans les filets de Penneteau. Ce mec pue définitivement le football. On ne joue que depuis 5 minutes et ça fait déjà 1-0. Le marquage à la cool des défenseurs valenciennois ne pardonne pas face à des adversaires ultra-mobiles, notamment le très bon Pitroipa et un Diarra foufou qui court partout et multiplie les appels, à défaut de se montrer réaliste face au but. À l’autre bout du terrain, le Barcelone du Nord-Pas-de-Calais semble comme son entraîneur le craignait avant-match : fatigué. C’est dommage pour les hommes de Sanchez, car la défense bretonne, bricolée par Antonetti avec les moyens du bord, paraît bien friable… Mais ni Pujol, ni Aboubakar, préféré à Le Tallec, ne parviennent à tromper la vigilance d’un Costil très concentré.

Aboubakar manque l’égalisation

« Il faut toujours être à fond, on ne peut pas se permettre d’être seulement à 80 ou 90 % » , avait prévenu Rudy Mater. Et c’est vrai que le séduisant jeu des Valenciennois est en souffrance quand les joueurs censés le pratiquer ne sont pas au top physiquement. L’absence pour blessure de Gaël Danic se fait sentir, et le choix d’apporter de la fraîcheur devant en titularisant Aboubakar ne convainc pas. Libre de tout marquage dès le retour des vestiaires, l’attaquant camerounais manque le cadre de la tête. Cette opportunité gâchée montre en tout cas la volonté des Nordistes de ne pas se laisser abattre. Tant pis s’ils tirent la langue, peut-être y a-t-il moyen de revenir au score face à des Rennais capables au cours d’un même match de passer du meilleur au pire. Méfiant, Antonetti fait donc le choix d’assurer, procédant à deux remplacements défensifs à l’heure de jeu. Manière de dire que si le VAFC veut faire le jeu, il ne faut pas se gêner, il y aura toujours moyen de planter quelques contres. La réflexion est judicieuse, puisque c’est effectivement sur une récupération de balle en milieu de terrain et une attaque rapide que Pitroipa marque le 2-0, bien servi par Féret. Sympas les mecs, un coup c’est l’un qui marque grâce à l’autre, l’autre fois c’est l’inverse. Le break est fait, Rennes s’en contente et passe les vingt dernières minutes à défendre. C’est pas très ambitieux, mais ça vaut 3 points, alors… Courageux, les Valenciennois n’abdiquent pas, mais leur possession de balle est vaine. Ils ne se montrent finalement vraiment dangereux que sur corner, avec une frappe du jeune N’Guette bien stoppée par Costil, toujours vigilant. Résultat des courses : une deuxième défaite consécutive pour les visiteurs, qui ne peuvent désormais plus atteindre les 30 points à la trêve, l’objectif qu’ils s’étaient fixé ; et une quatrième place provisoire pour le SRFC, qui reste au contact des places européennes. Antonetti n’a cette fois vraiment aucune raison de râler.

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