- Liga
- Valence/Barcelone (2-2)
Valence contient le Barça
Dans un match de très haut niveau, le FC Valence a tenu le choc face au Barça et reste en tête de la Liga, en attendant le Betis, demain. Malaga continue sur sa lancée et prend la deuxième place, Falcao impressionne, et le Real déçoit à nouveau.
FC Valence 2-2 FC Barcelone
Buts: Abidal (12e csc) et Pablo Hernandez (23e) pour Valence. Pedro (14e) et Fabregas (77e) pour le Barça.
Le premier choc de la saison. Un Valence leader contre un Barca qui fait peur. Surprise au coup d’envoi, Villa, de retour à la maison, est sur le banc. Thiago Alcantara aussi. C’est Fabregas qui prend l’aile gauche, et Keita la place au milieu, au côté de Xavi. Deux hommes rythment la première mi-temps. Ils sont français, et jouent au poste de latéral gauche. Dans le bon rôle, Mathieu, qui profite des montées aventureuses de Dani Alves pour prendre systématiquement le couloir. Une première fois à la 12ème minute, et c’est Abidal, dans le mauvais rôle, qui coupe au premier poteau et ouvre le score… pour Valence. Parfaitement décalé par Messi, Pedro égalise dans la foulée. Mais Mathieu insiste, centre une deuxième fois, Abidal est trop juste et c’est Pablo Hernandez qui conclut. Juste avant la mi-temps, l’ancien Toulousain déborde une énième fois, et offre le troisième but à Soldado, qui seul à deux mètres du but vide la fout à côté. Même lui n’a pas compris. Villa entre, Thiago aussi, mais le Barca éprouve énormément de difficultés à sortir de son camp et s’approcher du but de Panadero. Rami et Victor Ruiz coupent tout derrière, et Banega fait un travail énorme au milieu. Mascherano doit tenter sa chance de loin, et trouve quand même la barre. Les Catalans s’en remettent alors à Messi, qui rate d’abord un face-à-face, avant d’offrir l’égalisation à Fabregas d’un petit ballon piqué. Il donne aussi la balle de match à Villa, qui préfère ne pas crucifier son ancienne équipe. Sympa El Guaje. Valence mérite son nul, et garde la tête du championnat.
Racing Santander 0-0 Real Madrid
Pendant que Mourinho occupe les médias en leur parlant arbitrage, provocation des adversaires et autres injustices calomnieuses dont est victime le Real Madrid, les joueurs inquiètent par la pauvreté du jeu produit sur le terrain. Privé de Pepe, Coentrao et Khedira, le “Mou” lance Varane et Lass pour leur première de la saison. Les deux ont été bons, mais c’est offensivement que c’est moins bien. Avec Callejon et Özil pour accompagner Ronaldo et Benzema en première mi-temps, ou avec Di Maria, Kaka puis Higuain en deuxième, le Real a été incapable de se montrer dangereux dans les vingt derniers mètres. Dominateurs, puis archi-dominateurs, volontaires, mais impuissants. La fin de match est une succession de centres, de corners et de coup-francs, mais Santander repousse tout. Ça fait deux nouveaux points et pas mal de certitudes perdues.
Atlético Madrid 4-0 Sporting Gijon
Buts: Lora Ramos (28e csc), Dominguez (68e) et Falcao (72e, 80e) pour l’Atlético.
Troisième match en une semaine au Calderon pour l’Atletico, troisième victoire, et troisième démonstration de Falcao, impressionnant. Un pénalty pas sifflé, un but refusé pour une faute inexistante. L’arbitre fait d’abord tout pour empêcher le Colombien d’ouvrir le score, mais il en faut plus, beaucoup plus, pour l’arrêter. Falcao provoque le premier but à la demi-heure de jeu en reprenant un corner que Lora met dans ses propres buts, et après que Dominguez a doublé la mise, il triple, puis quadruple le score d’un coup de boule hors-norme. A l’aise avec ses deux pieds, excellent de la tête, l’Atletico ne s’est pas trompé dans son investissement. Et enchaîne un deuxième 4-0 d’affilée. Ce Madrid-là pourrait bien aller embêter le Barca chez lui ce week-end. Avec un attaquant comme ça, rien ne semble impossible.
Osasuna 0-0 FC Séville
Trois jours après les huit pions encaissés au Camp Nou, les joueurs d’Osasuna entamaient leur phase de récupération psychologique par la réception du FC Séville, avec au programme la reprise de confiance en soi et la maitrise du ballon par l’enchaînement de plusieurs passes successives. Si possible dans le camp adverse. Bien aidée par de gentillets Sévillans, l’équipe de Pampelune a dominé le match et aurait dû le gagner, mais l’arbitre est le seul à n’avoir pas vu la main de Perotti dans sa surface. Séville reste invaincu mais rencontre énormément des difficultés pour produire du jeu face à des équipes plus faibles. Negredo ne peut pas tout faire. Valence, puis l’Atletico, arrivent sur son chemin. Deux vrais tests, qui devraient permettre d’y voir plus clair.
Real Sociedad 1-0 Grenade
But: Estrada (64e) pour la Sociedad.
La bande à Montanier est de retour à Anoeta, où les fans de la Real Sociedad ne se sont toujours pas remis de l’exploit des leurs, celui de remonter et de tenir tête au Barça. Comme un grand. Largement dominateurs face à un Grenade très défensif, les locaux ont longtemps buté sur un très bon Rafael Martinez, jusqu’à ce que le dernier rempart de l’Alhambra s’effondre sur un centre raté d’Estrada transformé en but. Les Andalous ont eu leur chance en contre, et sur corner, mais Pape Diakhaté, l’ancien Lyonnais, a trouvé la tribune alors qu’il était idéalement placé. L’Espagne ne l’a pas changé. Troisième défaite en quatre matchs pour Grenade, la saison risque d’être compliquée.
Villarreal 2-0 Majorque
Buts: G.Rossi (8e) et Nilmar (52e) pour Villarreal.
La venue de Majorque au Madrigal, voilà une excellente occasion pour un Villarreal qui n’a pris qu’un point en trois matchs de repartir du bon pied. Pour mener la révolte, le sous-marin jaune compte sur sa paire d’attaque inamovible, Rossi-Nilmar. Il faut huit minutes à l’Italien pour ouvrir le score, en glissant la balle entre les jambes d’un Dudu Aouate parti à l’aventure, et autant de temps à Nilmar en seconde période pour doubler la mise, en effaçant facilement le portier mallorquin, très énervé de s’être fait ridiculiser deux fois. Avec cette victoire, Villarreal sort de la zone rouge. Les joueurs de Laudrup, eux, s’en rapprochent.
Malaga 1-0 Athletic Bilbao
But: Cazorla (16e)
Deux clubs, deux régions, deux dynamiques. Belle surprise de la saison dernière, les Basques tardent à retrouver leur efficacité. Trois matchs, dont deux face à des promus, et un seul petit point au compteur. En face, c’est l’inverse. Les millions injectés dans le club commencent à trouver rentabilité sur le terrain. Et ça se confirme ce soir, avec un Malaga dominateur, joueur, qui prend trois nouveaux points grâce à une merveille de coup-franc de son meilleur atout offensif depuis le début de la saison, Cazorla. Villarreal le regrette déjà. Julio Baptista et Joaquin ne sont pas en reste, et Toulalan a encore réalisé un excellent match au milieu, apportant beaucoup d’équilibre au jeu des Andalous. Finalement, seul Van Nistelrooy semble encore un peu juste devant.
Rayo Vallecano 1-2 Levante
Buts: Tamudo (72e) pour le Rayo. Valdo (10e) et Ballesteros (29e) pour Levante.
Début de saison identique pour les deux équipes. Deux nuls et une victoire, des matchs prometteurs, avec mention spéciale pour Levante qui vient quand même de taper le Real Madrid. Les joueurs de Valence découvrent le bouillant Teresa Rivero, 15 000 places seulement mais plus bruyant que le Bernabeu voisin. Mais il en faut plus pour impressionner cette équipe de Levante, dans une bonne période. Une première caboche de Valdo, une deuxième de Ballesteros, et ça fait tranquillement 0-2 à la mi-temps, ce qui n’empêche pas les locaux d’être ovationnés. Revigoré au retour des vestiaires, le Rayo monopolise le ballon et se crée plusieurs opportunités, jusqu’à obtenir un penalty à vingt minutes du final, que Tamudo transforme. Le stade entre en fusion mais l’arbitre refroidit tout le monde en expulsant très sévèrement Botelho, l’ailier gauche du Rayo, rendant la tâche beaucoup plus difficile au club à la bande rouge. Merde, Mourinho avait peut-être raison.
Par Léo Ruiz
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