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Valence-Barcelone, toujours partant
Après la trêve, Barcelone retrouve son championnat. A Valence, où le Mes que un Club n'a pas coutume de réussir. Mais ces derniers ne sont pas au mieux.
Historiquement, Valence est la grosse bête noire de Barcelone. Villa est l’attaquant qui a mis le plus de buts à Valdes. Et puis cette équipe possède cette dimension physique à même d’emmerder sérieux le Barça, avec la capacité de mettre le pied sur le ballon et des coups dans les tibias ; c’est toujours chaud au Mestalla.
Alors Barcelone y sera peut-être encore une fois accroché, comme l’an passé, avec un nul 2-2 un peu miraculeux pour le Barça. Même si Valence n’est pas au mieux, ça va tout donner contre les Catalans, et, comme toujours, il y aura à coup sûr des buts et du spectacle au rendez-vous. Villa devrait être sur la feuille de match et celui qui est à la fois le Messi et le Cristano de son équipe pourrait même débuter la rencontre devant. Pour l’épauler, on retrouvera Silva, toujours aussi important, c’est bien simple, il fait tout, même s’il est né dans la même ville que Valeron, un bled des Canaries. A sa gauche, Mata, un peu surcoté, à droite, Joaquin, bon quand il veut, mais quand il l’est, il l’est pas à moitié, ou Pablo Hernandez à droite, une sorte de Ribéry du pauvre, c’est dire, gueule de ouf mais très technique. Au milieu, Banega, qui, s’il était transparent à l’Atletico, est très bon depuis le début de saison.
Bref, devant et au milieu, Valence, c’est plein de qualités, ils peuvent vraiment mettre le feu devant, mais derrière, comment dire… C’est la merde. Alexis et Miguel sont nuls, les départs d’Albiol (au Real) et de Moretti (au Genoa) n’ont pas été digérés, et, même si le jeune De Albert est pas mal, le Barça pourrait bien en coller une triple paire aux hommes d’Unaï Emry, qui n’a pas besoin de ça, lui qui est déjà sur la sellette.
Voilà aujourd’hui ce qu’est le FC Valence, vivotant sur les cendres de l’équipe de Benitez qui enflamma l’Europe. On aimerait bien qu’ils gagnent, qu’ils reviennent à leur niveau (un peu comme Monaco en France) mais c’est pas gagné. Le club est aujourd’hui un peu trop tranquille, à l’écart des querelles Barça/Real, avec des joueurs déclarés intransférables et qui ont l’air de s’en foutre un peu. Malgré tout, pour les Espagnols, Valence constituera toujours une alternative plus crédible que Séville pour qui ne veut plus supporter les deux gros clubs à papa.
Le Real, et donc le FC Barcelone. Qui n’a cette fois pas été frappé par le virus Fifa. Hormis Henry (forcément), personne n’est revenu amoché de ces matchs internationaux. Certains seront même reposés, puisqu’ils n’ont pas joué, comme Xavi et Puyol avec la sélection espagnole. D’autres seront peut-être un peu en dedans. Comme Messi. Qualifié pour la coupe du monde, Léo est néanmoins critiqué comme jamais sur ses terres. Zlatan, lui, ne sera pas du voyage en Afrique du Sud. Le Barça est son seul horizon. « Je me rappelle de l’époque de Romario, et après lui de Ronaldo, qui est un des meilleurs joueurs de tous les temps. C’est pour moi le joueur le plus complet de l’histoire. Des joueurs comme Stoichkov, Ronaldo, Romario, Eto’o, et d’autres encore, ont fait des choses extraordinaires pour les socios. Moi aussi je veux laisser ma marque au club » . Qui n’attend que ça, dès ce samedi.
Strasbourg valide sa première placePar






























