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V.Montano : «Sur le terrain, on est des chiens»

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V.Montano : «Sur le terrain, on est des chiens»

Victor Hugo, de son prénom, écrit en ce moment avec Montpellier les plus belles pages de sa carrière footballistique. Buteur samedi dernier contre Nice, il a activement participé au dépeçage de son adversaire méditerranéen (0-3). Une victoire qui permet au jeune promu héraultais de squatter, au terme de la quatrième journée, la table du carré VIP. Montano narre donc la belle histoire de ce début de championnat.

Être quatrième du championnat, coincé entre Lyon et Marseille, quand on est Montpellier, ça fait quoi ?

Personne ne nous attendait là, donc on peut dire qu’on est contents de ce début de saison. En quatre matchs, on a montré des choses. Il faut continuer à travailler. On sait qu’on ne vise pas les cinq premières places. Il faut déjà penser à se sauver. Ensuite on verra si on peut prendre les points des autres.

Comment expliques-tu personnellement votre réussite actuelle ?

Le travail et l’état d’esprit. A la fin de la Ligue 2, on avait déjà ces valeurs. Et on ne les a pas perdues. Les recrues se sont bien adaptées. Ce sont des footballeurs qui nous apportent en expérience. Aujourd’hui, Montpellier est un mélange de jeunes et de plus anciens. Ce qui fait que sur le terrain, on est des chiens. On doit courir plus que les autres car on découvre la Ligue 1. Mais attention, on a fait que quatre matchs. Le plus dur arrive.

Si ça continue comme cela, peut-on imaginer que le MHSC revalorise ses objectifs ?

Si on arrive à atteindre les 45 points du sauvetage assez vite, on peut s’imaginer plus haut. Mais pour l’instant, je préfère qu’on reste là où on est. C’est déjà bien pour un promu.

Revenons sur le match Nice-Montpellier et l’interruption de la partie pendant une vingtaine de minutes à la suite de jet de bombe agricole sur le terrain. Qu’avez-vous fait durant ce laps de temps ?

On s’est souvenu de la claque contre Lorient. On menait 2-0 puis on s’est fait rejoindre à la fin. On s’est dit qu’il fallait rester en place. Après on a eu de la réussite offensivement et défensivement, mais cette fois-ci on n’a pas lâché.

Es-tu d’accord avec ton président lorsqu’il déclare à propos des Ultras lanceurs de bombes agricoles : « Je suis dégoûté, écœuré. Ce ne sont pas des supporters, ce sont des grosses merdes » ?

Vous connaissez le président comme il est. Je le kiffe moi ce président. Il a dit ça à chaud. Il aime la Paillade (quartier autour du stade de la Mosson, ndlr). Mais c’est vrai que je suis un peu d’accord. C’est un peu bête. Après, ce ne sont pas tous les supporters. Certains viennent supporter, mais deux ou trois veulent montrer qu’ils ont plus de couilles. Et ce n’est pas malin. Car ils ne gâchent pas seulement l’image du Kop, mais celle du club et des gens qui travaillent beaucoup pour celui-ci et qui ne sont pas comme ça.

Y a-t-il eu une petite psychose dans le groupe lorsque vous avez appris qu’Emir Spahic avait contracté la grippe A ?

Pas vraiment. On a vu le médecin. On lui a posé beaucoup de questions. Tu te demandes comment réagir le jour où ça t’arrive. Beaucoup ont des enfants et se sont demandé s’ils pouvaient les toucher, ce qu’il fallait acheter. Pendant deux ou trois jours, on a eu peur. Au lieu de se faire la bise, on s’est serré la main. Il y a plus de savon dans le vestiaire. Mais finalement, il n’y a pas eu de problème par rapport à ça. C’est juste une grippe, on a pris nos précautions. Aujourd’hui on est contents, car il est guéri.

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