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  • Arsenal/Man City (0-0)

United, seul vainqueur

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United, seul vainqueur

Un match animé, agréable en première période, mais aucune des deux équipes n'a réellement maîtrisé son sujet. Arsenal a largement dominé mais trop stérilement pour convaincre que 2011 sera son année.

Par la position au classement des deux clubs, mais aussi pour leur statut actuel au sein du royaume anglais, cet Arsenal-Manchester City figurait le parfait duel d’outsiders. D’un côté, une équipe qui n’en finit pas de revendiquer une maturité acquise de fraîche date. Mais une vertu encore trop verte pour qu’elle ne soit pas remise en cause selon le verdict final de chaque match (éternels adolescents après le revers à MU, adultes capables de taper du poing sur la table après leur victoire face à Chelsea). De l’autre, une équipe qui a trop dépensé pour ne pas récolter. Qui doit enfin faire concorder son titre de roi du mercato avec une nouvelle ligne pour dépoussiérer son palmarès.

A la poursuite de Manchester United, les deux équipes ont bien compris que ce duel figurait l’occasion idéale de s’affirmer comme le principal rival des Red Devils. Dix premières minutes folles soulignent l’envie de chaque camp d’en découdre, de vaincre à tout prix. Dans ce va-et-vient permanent, ce sont les Gunners qui se montrent les plus productifs, avec une lourde frappe de Wilshere envoyée sur Joe Hart (4e), une mine de Van Persie partie s’écraser sur le poteau (9e) et une situation confuse dans la surface dans la minute suivante. Avec ses mastodontes, Yaya Touré, De Jong, Barry, et Milner, Manchester City progresse à foulées de pachydermes. Pas du grand art mais indéniablement efficace face à la tendresse physique des Gunners. Devant, Tevez est seul en charge de bonifier les avancées de sa mêlée.

Pour les Blues, la solution se trouve sur coups de pied arrêtés, à l’image de cette succession de corners qui fit trembler l’arrière-garde londonienne au crépuscule de la demi-heure de jeu. Ou alors, dans une inspiration individuelle, comme ces deux rushs de Yaya Touré en fin de première période le signalaient. Comme souvent, Arsenal a dominé mais aurait tout aussi bien pu revenir aux vestiaires avec un but de retard malgré une nouvelle frappe sur le poteau, œuvre de Fabregas (28e), bien servi à l’entrée de la surface par Nasri. A la droite de l’attaque, Walcott n’a pas marqué de points, pas inspiré sur ses débordements et trop neutre dans la surface. Au repos, seuls les Red Devils peuvent avoir le sourire, sauf à considérer que le principal ennemi de Man U se trouve être lui-même.

De retour des vestiaires, Arsenal accentue sa pression. Mais Manchester City, avec son solide back four (Richards-Touré-Kompany-Zabaletas), subit de bon aloi. Van Persie allume à tout va mais ne met pas en danger Joe Hart. La vertu de la répétition lui fait toutefois envoyer une frappe sèche à l’heure de jeu que le gardien mancunien va chercher dans sa lucarne. Le terrain est plus rouge et blanc que jamais, mais le tableau d’affichage toujours aussi neutre. Le scénario idéal pour un petit hold-up. Alors, Roberto Mancini fait sortir le laborieux Jô pour affoler Sagna et Koscielny avec l’insaisissable Adam Johnson. Wenger répond en sortant Walcott pour offrir un supplément de dribble et de tête à son équipe avec Arshavin.

Depuis l’heure de jeu, Nasri a tenté de prendre les choses en main et va chercher bas les ballons que Wilshere et Song remontent trop lentement. Valeureux, mais pas de quoi faire vaciller les solides appuis des déménageurs mancuniens. Que reste-t-il aux Gunners pour emporter la décision ? Leur banc. Alors Bendtner vient suppléer Wilshere, disparu de la circulation en seconde période. Sans résultat là aussi. La frustration gagne les deux camps. Zabaleta et Sagna se chauffent pour pas grand chose et l’arbitre les envoie se rafraîchir les esprits au vestiaire (90e). Des espoirs les plus fous à la résignation, le scénario de ce match pourrait bien anticiper celui de la saison d’Arsenal et de Manchester City.

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