- France
Top 50 : les meilleurs dribbleurs du championnat de France (50-41)
Pour célébrer le titre de meilleur dribbleur décerné par la LFP à partir de cette saison, So Foot a décidé de publier son Top 50 - purement subjectif - des meilleurs dribbleurs de l’histoire du championnat de France.

#50 - Rayan Cherki
Six ans. C’est le temps qu’il aura fallu à la France pour se rendre compte du talent de Rayan Cherki. Critiqué pour sa confiance, son caractère râleur et sa manie de jouer les patrons à seulement 21 ans, le Lyonnais a fini par fermer les bouches des aigris durant la saison 2024-2025. Dans un OL enlisé dans la médiocrité, l’enfant du coin s’est transformé en lumière d’un tunnel sacrément sombre, porté par une qualité technique au-dessus de la moyenne. « Les deux derniers (dribbleurs) qui m’ont fait vibrer, c’était Eden Hazard et Neymar. Ceux pour qui tu vas au stade parce qu’ils vont te rendre heureux. Faut pas qu’on perde ça », a-t-il déjà raconté pour So Foot. Grand symbole de la future génération, il inaugure donc légitimement ce classement à la 50e place. Lors de son départ du Real Madrid en 2021, Zinedine Zidane avait d’ailleurs chuchoté le nom de Cherki à sa direction. Ce dernier était alors âgé de 17 ans et faisait à peine ses débuts dans le monde professionnel. Pas de quoi effrayer Zizou, qui avait – encore une fois – tout vu avant tout le monde. Aujourd’hui, Rayan Cherki est devenu un maître du dribble et une valeur sûre de notre bon vieux championnat. Mais il a fallu six ans à la France pour s’en rendre compte…
<iframe loading="lazy" title="Rayan Cherki is a 𝐁𝐀𝐋𝐋𝐄𝐑 - 2025ᴴᴰ" width="500" height="281" src="https://www.youtube.com/embed/neqnfeaZmJs?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" referrerpolicy="strict-origin-when-cross-origin" allowfullscreen></iframe>

#49 - Frédéric Sammaritano
Fredo la débrouille, ou comment un milieu offensif d’un mètre 62 a réussi à dynamiter les golgoths de Ligue 1. Auxerre, Ajaccio et Dijon ont goûté aux plaisirs de ce droitier exclusif dont la conduite de balle lui a permis de se sortir de bons nombres de galères. La taille et le fessier aidant, Sammaritano a ainsi développé le profil du lutin chiant à cadrer pour les défenseurs, toujours embêtés au moment de le contourner pour lui piquer la gonfle. Porte-drapeau des techniciens accros à la lutte pour le maintien, Fredo a donc incarné une certaine idée de la Ligue 1 moderne. Celle d’Auxerre, Ajaccio et Dijon.
<iframe loading="lazy" title="Frédéric SAMMARITANO - Le Maestro - HD" width="500" height="281" src="https://www.youtube.com/embed/lB1kee8XaUQ?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" referrerpolicy="strict-origin-when-cross-origin" allowfullscreen></iframe>

#48 - Mourad Meghni
Des « nouveaux Zidane », il est le premier. Le plus doué. Le plus fort, aussi. Mourad Meghni en Ligue 1, c’est une seule saison – 2005-2006, à Sochaux – et 18 matchs seulement. Mais quels matchs… Virgule aérienne contre Toulouse, roulettes, petits ponts : le futur international algérien a mis le championnat de France au supplice par sa classe, étalée sous une crête au gel fixation forte. Formé à l’INF puis à l’AS Cannes, Meghni a ainsi été l’un des premiers Français à signer son premier contrat professionnel à l’étranger, du côté de Bologne en 2000. Les gamins de Clairefontaine – Hatem Ben Arfa en tête – n’avaient d’ailleurs d’yeux que pour ce petit diamant, décrit comme le futur du football hexagonal. Trop vite trop fort, Meghni verra malheureusement la suite de son parcours se tarir malgré un passage assez étincelant à la Lazio, en raison de genoux bousillés par les feintes. Des pépins physiques qui l’empêcheront d’afficher son plein potentiel, et de faire la carrière qu’il aurait pu réaliser avec la sélection algérienne. Neuf capes seulement chez les Verts, dont une prestation magnifique à la CAN 2010 (quatrième place) avec un quart de finale contre la Côte d’Ivoire entré dans la légende locale. Et dire que tout cela est parti d’une belle saison dans le Doubs…

#47 - Oleksandr « Sasha » Zavarov
Avec Oleg Blokhin, il a été l’un des premiers sportifs à mettre des visages sur l’Ukraine encore soviétique. Son nom : Oleksandr « Sasha » Zavarov. Et pour le plus grand bonheur des Lorrains, il aura récité une bonne partie de ses partitions à l’AS Nancy. Formé au Zorya Louhansk, le meneur de jeu explose dans les années 1980 – comme tous les génies de l’Est – au Dynamo Kiev.
« L’égal européen de Diego Maradona »
Technique et intelligent balle au pied, celui que Valeri Lobanovski décrira comme « l’égal européen de Diego Maradona » ne faillira que rarement dans ses prestations, décorant le Dynamo d’une Coupe des coupes en 1986 (il ouvrira le score en finale face à l’Atlético, 0-3) et glanant individuellement une sixième place au Ballon d’or cette même année. Pourtant, malgré les comparaisons avec le monument argentin, il prendra surtout comme modèle Michel Platini. Tout un symbole. En 1988, il succède donc logiquement à son mentor à la Juventus pour franchir le cap ultime. Le Français lui remet d’ailleurs personnellement son maillot floqué du numéro 10, en guise de passation.
Pour « Sasha » , incapable de réitérer ses exploits de Kiev (il abandonnera d’ailleurs le numéro 10, trop lourd à porter, pour prendre le 9), la marche juventina sera cependant trop haute. À la recherche d’un point de relance, il demande conseil à Platoche, qui devient vite un agent officieux lui permettant de signer à Nancy. Deux hommes aux trajectoires similaires, mais au parcours inversé. Âgé de 30 ans et le physique bien rondelet, l’Ukrainien s’offrait un ultime tour de piste du côté de Marcel-Picot au sein d’une écurie jouant son maintien régulier en D1. Jusqu’en 1995 s’accumulent 142 rencontres pour 25 buts (pas mal pour un meneur de ce temps), et surtout des fulgurances en masse afin de régaler supporters comme coéquipiers. Oleksandr Zavarov assistera alors à l’éclosion de Tony Vairelles, David Zitelli, Éric Rabesandratana ou Mustapha Hadji, mais également au crépuscule d’Alfred Schöne, Jean-Louis Zanon et Carmelo Micchiche. Le tour d’horizon complet d’un garçon resté fidèle au Chardon, même après sa relégation.

#46 - Zinedine Zidane
Rolland Courbis est l’homme qui a fait venir Zinédine Zidane à Bordeaux en 1992, où il lui a donné le surnom « Zizou ». Qui mieux que lui pouvait décrire le ZZ dribbleur ? Extrait : « J’ai toujours voulu arbitrer les traditionnelles oppositions de fin d’entraînement parce qu’en étant au cœur du jeu, je voyais des choses que je ne voyais pas en étant au bord du terrain. Et en plus, 9 fois sur 10, je devinais où le joueur allait faire la passe et je pouvais faire un commentaire. Mais Zizou, quand je le pensais coincé, 9 fois sur 10, il arrivait à s’en sortir. Ça m’énervait et en même temps, j’étais content parce que j’étais surpris à chaque fois. Un jour, je lui ai demandé : “Lorsque tu es coincé entre un adversaire et les limites du terrain, et que tu t’en sors grâce à un geste technique, il y a une stratégie, une préparation, tu sais à l’avance si tu vas faire une talonnade, une feinte, un passement de jambe, un piqué… ?” Il m’a répondu : “Je n’en sais rien, coach. Ça me vient automatiquement.” Il avait l’habileté technique pour se sortir de situations dans lesquelles un joueur normal aurait été coincé. Quand on est Zidane, on n’est pas coincé. On s’en sort avec deux passements de jambe, ou deux feintes de corps. Sa fameuse roulette, je pense qu’il la faisait déjà avec ses copains de quartier. Lors de ses débuts à Bordeaux, je ne l’ai pas fait jouer 10 comme cela semblait évident. Dans ce registre, j’avais déjà Valdeir, un Brésilien. Donc j’ai préféré reculer Zizou en 8 à côté de Philippe Lucas, un vrai 6 qui ressemblait à Deschamps. Mais lorsqu’on avait le ballon, il redevenait 10. Si bien qu’il était capable de dribbler arrêté au milieu de terrain, comme de faire une feinte de frappe qui allait lui faciliter le dribble dans les 20 derniers mètres et lui permettre d’éliminer deux joueurs en toute décontraction. Vous l’avez classé 46e ? Les 45 devant lui doivent être bons… »
<iframe loading="lazy" title="Zinedine Zidane - Bordeaux • Overall 1992 - 1996 • // Skills, Goals, Assists //" width="500" height="281" src="https://www.youtube.com/embed/TSjkvRdjoig?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" referrerpolicy="strict-origin-when-cross-origin" allowfullscreen></iframe>

#45 - Johnny Rep
« Ce soir, la foule n’en peut plus de chanter, et Johnny Rep évite les croche-pieds. Ce soir, c’est sûr, on va voir trembler les filets. Et Johnny Rep, et Johnny Rep, et Johnny Rep n’en peut plus de dribbler. Ce soir, on joue à la maison, et Johnny Rep demande le ballon. Ce soir, la pluie trempe les blousons, mais Johnny Rep a marqué, c’est bon », chantait Mickey 3D, dont le trio a visiblement bon goût question football. Il faut dire qu’entre 1977 et 1983, Johnny Rep a procuré quelques émotions à la France.
Rival de Johan Cruyff
Ailier droit à l’ancienne, c’est-à-dire attaquant de soutien, Rep arpentait son aile en s’aidant de crochets, aussi à l’ancienne, pour entrer dans l’axe et conclure. Dribbleur simple, dans la pure tradition des Néerlandais seventies et rival de Johan Cruyff avec qui il ne parlait jamais sauf sur le terrain, le classieux formé à l’Ajax a débarqué en France sans trop prévenir. Direction Bastia. « C’est la meilleure affaire que j’ai faite, a-t-il détaillé au Monde. Je ne l’ai jamais regretté, même s’ils se sont gardés de me montrer le stade… Quand le Torino est venu à Furiani, les joueurs ont cru qu’il s’agissait du terrain d’entraînement ! Enfin, 6 000 spectateurs là-bas font plus de bruit que 40 000 ailleurs. »
Bastiais de cœur, avec qui il termine deux fois meilleur buteur du championnat (1978 et 1979), Rep choisit de poursuivre ses régalades hexagonales en allant chercher plus haut, à Saint-Étienne. Avec les Verts, sa conduite de balle ne lui permet pas de terminer en tête du classement des buteurs, mais lui offre un rôle important dans le titre de champion de 1981. « Quand il voulait, c’était un génie », a un jour dit Jean-Louis Zanon, coéquipier à l’ASSE, dans L’Équipe. Le génie d’une autre époque, plus lente et élégante, bien avant les passements de jambes et les virgules. Et quand on l’interroge sur sa relation au championnat de France, Rep est clair : « Malgré tout, j’ai quand même de meilleurs souvenirs à l’ASSE qu’à l’Ajax. C’est peut-être bizarre, mais c’est comme ça. »
<iframe loading="lazy" title="Johnny Rep - Golden Boy" width="500" height="281" src="https://www.youtube.com/embed/7k7Y0gruHAA?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" referrerpolicy="strict-origin-when-cross-origin" allowfullscreen></iframe>

#44 - Nenê
Qui a dit que le crochet n’était pas un dribble ? Pas Nenê, en tout cas. Après une disette brésilienne qui l’aura vu signer André Luiz, Reinaldo, Everton et Souza, le PSG a finalement eu le nez creux à l’été 2010 en chipant Nenê à l’AS Monaco. Sous la tunique monégasque, l’Auriverde avait déjà commencé à régaler l’Hexagone de ses exter-inter hyper simplistes, mais terriblement efficaces. Avant d’atteindre son apogée à Paris. Vu comme l’un des symboles de la transition QSI, il se sera fait une place de choix dans ce PSG nouvellement riche. Et si l’on devait résumer le numéro 10, un seul geste suffirait. Voici le tuto : contrôler le ballon de la semelle, l’amener en arrière puis le pousser très vite vers l’avant avec l’intérieur du pied et laisser le défenseur sur place. Pour Nenê, ce dribble sonnait d’ailleurs comme une évidence à chaque match. Un peu comme le pince-nez au milieu de la figure.
<iframe loading="lazy" title="Anderson Luis de Carvalho Nenê - Paris Saint-Germain - HD" width="500" height="281" src="https://www.youtube.com/embed/RakvFY7OV4g?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" referrerpolicy="strict-origin-when-cross-origin" allowfullscreen></iframe>

#43 - Drago Vabec
Drago Vabec est peut-être la première star brestoise. L’ailier gauche, à l’aise des deux pieds, a charmé le stade Francis-Le Blé par ses dribbles et son sens du spectacle, lui ayant rapidement donné l’étiquette du joueur fou. Comme le jour où il joua les toreros face à un fougueux Luis Fernandez de 23 ans, le 15 octobre 1982 face au PSG, alors que les deux joueurs s’étaient chambrés et que le Parisien avait été l’auteur d’un vilain tacle sur le Croate quelques minutes auparavant.
« J’étais dans la fosse Foucauld, à quatre ou cinq mètres de Vabec, quand il s’est arrêté, posant le pied sur le ballon, raconte Claude Marzin, supporter historique brestois, dans les colonnes d’Ouest-France. C’était sûrement volontaire de sa part de faire ça, là. Juste devant son public. Il a fait un petit geste de la main à Fernandez, pour lui dire “Allez, viens, viens me prendre la balle”. [Fernandez] s’est jeté les deux pieds en avant. Drago a juste poussé un peu le ballon devant lui, s’est écarté, et a laissé Luis terminer sa course en dehors du terrain… » Puis, « sans s’arrêter vraiment », Vabec se serait retourné pour saluer la foule. « La tribune est partie en vrille, poursuit Marzin. C’était un hurlement monstrueux. On se serait cru dans une arène. » « Il fallait donner du plaisir aux spectateurs même si c’est vrai, je n’ai pas été correct avec Luis Fernandez sur ce coup-là. Mais c’est ça le football… », conclut de son côté Vabec, dans les colonnes du Télégramme.
<iframe loading="lazy" title="DRAGO VABEC Legenda Dinama i Bresta" width="500" height="281" src="https://www.youtube.com/embed/Z_EDPV7EVdQ?start=55&feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" referrerpolicy="strict-origin-when-cross-origin" allowfullscreen></iframe>

#42 - Didier Six
Au XXIe siècle, un affreux terme a fait son apparition dans le dictionnaire du football : piston. Définition d’un latéral plutôt axé sur l’offensive, cette appellation est censée mettre en lumière la polyvalence des footballeurs modernes, capables de s’adapter à n’importe quel système. La France a pourtant découvert ces « pistons » dès les années 1970. En réalité, il n’y en avait qu’un, écrit en trois lettres : Six. Didier, de son prénom, a en effet été le pionnier des joueurs de débordement dans une D1 encore rigide.
Le visage du Nord
Essuie-glace du couloir gauche, Six est surtout synonyme de finesse technique assez remarquable pour l’époque. Crochets, sombreros, projections dans la surface et frappe de mule pour compléter la panoplie. Inconstant, perso et porté sur le beau geste (au détriment, parfois, du collectif), Didier Six a toujours eu le mauvais rôle. Son parcours professionnel reflète d’ailleurs bien cette irrégularité : quinze clubs en carrière – fait rare, dans une période où les contrats longs étaient encore privilégiés – et quelques destinations surprenantes comme Stuttgart, Aston Villa, Galatasaray et Leipzig.
En France, le latéral/ailier est surtout le visage du Nord, lui le natif de Lille qui a brillé à Valenciennes et Lens. En Sang et Or, on pense à son triplé face à la Lazio en Coupe de l’UEFA (ex-Ligue Europa), dont un enchaînement feinte de frappe-tir lointain sous la barre. Enfin, comment ne pas évoquer l’équipe de France ? Bouc émissaire des défaites bleues à qui l’on reprochait de prendre trop de risques balle au pied (face-à-face décisif manqué contre l’Argentine lors de la Coupe du monde 1978, tir au but raté face à l’Allemagne quatre ans plus tard…), Six a en réalité été le rayon de soleil de bon nombre d’exploits. La plus notable ? Son but exceptionnel inscrit contre le Brésil en 1977, au Maracaña, dans un match amical légendaire (2-2) : transversale de Michel Platini, contrôle de la poitrine devant la surface et deux sombreros pour éliminer Luís Pereira et Rodrigues Neto avant d’allumer Émerson Leão d’une volée. La vie de « piston ».

#41 - Stéphane Sessegnon
Rudi Garcia, Túlio de Melo, Gervinho, Grafite, Daisuke Matsui, Yohann Pelé, Hassan Yebda, Romaric, Anthony Le Tallec, Marko Baša, Modibo Maïga, Mamadou Samassa, Mathieu Coutadeur, Stéphane Sessegnon. Eux, ce sont les membres de l’effectif du Mans version 2008. Neuvièmes de Ligue 1 – le meilleur classement de l’histoire du club –, les Manceaux ont, le temps d’une saison, fait kiffer à peu près tout le monde. Des années plus tard, les images associées à ces noms reviennent donc en pleine poire. Pour ce qui est du dribble, comment ne pas penser à Stéphane Sessegnon ? Du haut de son mètre 68, le Béninois rendait fous latéraux et milieux par sa vivacité. Capable de dribbler trois joueurs et la ligne de touche grâce à son centre de gravité plus bas que bas, l’ailier/meneur a marqué tout un pan du championnat de France du début de siècle. Après Le Mans, il ira réaliser ses crochets-banane (nom donné à la virgule en Afrique de l’ouest) au PSG où il laissera une très jolie marque. Son saut de crapaud face à Lens et la cheville de Leandro Grimi peuvent en attester.
<iframe loading="lazy" title="SESSEGNON COMPIL' MEILLEUR JOUEUR DE L1" width="500" height="375" src="https://www.youtube.com/embed/D4I5wEam3hE?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" referrerpolicy="strict-origin-when-cross-origin" allowfullscreen></iframe>
Par Adel Bentaha et Mathias Edwards
Propos de Rolland Courbis recueillis par ME.