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Top 1000 : les meilleurs joueurs du championnat de France (300-291)

Par Quentin Ballue, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Raphaël Brosse, Clément Gavard et Steven Oliveira, avec toute la rédaction de SF

Quel est le meilleur joueur de l'histoire du championnat de France depuis sa création en 1932 jusqu'à 2022 ? Statistiques, palmarès, trajectoires personnelles, classe, dégaine, empreinte laissée : autant de critères qui nous ont permis d'établir notre classement très subjectif des mille joueurs les plus marquants de Division 1 et de Ligue 1. Le credo d'un feuilleton qui va durer précisément 100 jours.

500
Kodjo Afanou
499
Pierre-Emerick Aubameyang
498
Jérémy Mathieu
497
Jules Bigot
496
René Llense
495
Dragan Džajić
494
Richard Witschge
493
Tiago
492
Nicolas Goussé
491
Robert Jacques
490
John Utaka
489
Oswaldo Piazza
488
Jacky Lemée
487
René Girard
486
Michel Pavon
485
Pascal Pierre
484
Henri Hiltl
483
Vedran Runje
482
Frédéric Déhu
481
Umberto Barberis
480
François Remetter
479
Gérard Farison
478
Bruno Rodriguez
477
Yvon Pouliquen
476
Richard Krawczyk
475
Kim Källström
474
Gervinho
473
Jean Lechantre
472
Sébastien Squillaci
471
Sacha Zavarov
470
Dominique Arribagé
469
Casimir Koza
468
Bruno Bollini
467
Eric Roy
466
Rigobert Song
465
Didier Tholot
464
Alexander Frei
463
José Cobos
462
Thierry Laurey
461
Gilbert Marguerite
460
Jean-Pierre Adams
459
Georges Casolari
458
François Omam-Biyik
457
Youssouf Fofana
456
Pascal Feindouno
455
Maxime Fulgenzi
454
Jean Boyer
453
Georges Winckelmans
452
Roger Ricort
451
François Ludo
450
Marc Molitor
449
Antoine Grochulski
448
Éric Abidal
447
Maxwell
446
Willy Kohut
445
Victor Ikpeba
444
Gérald Passi
443
Samir Nasri
442
Philippe Piat
441
Daniel van Buyten
440
Jules Bocandé
439
Marco Simone
438
Jaroslav Plašil
437
Alain Goma
436
Jean Gallice
435
Sabri Lamouchi
434
Armand Forchério
433
Marouane Chamakh
432
Lucho González
431
Lisandro López
430
Bolek Tempowski
429
Éric Edwige
428
Moussa Saïb
427
Robert Barraja
426
Rudi Voller
425
Patrick Blondeau
424
Hatem Ben Arfa
423
Ilija Pantelić
422
Frank Verlaat
421
Roland Mitoraj
420
David Régis
419
René Vignal
418
John Sivebæk
417
Guy Lacombe
416
Michel Lafranceschina
415
René Gallina
414
Michel Leblond
413
Bruno Bellone
412
Dick van Dijk
411
Antoine Sibierski
410
René et Pierre Pleimelding
409
Frank Lebœuf
408
Faruk Hadžibegić
407
Marc Berdoll
406
Marceau Somerlinck
405
Bernard Diomède
404
Rémy Vogel
403
Jean-Paul Escale
402
Léon Deladerrière
401
Radamel Falcao
400
Emile Veinante
399
Antoine Kombouaré
398
Yves Triantafilos
397
René Cédolin
396
Georges Zvunka
395
Mohammed Abderrazak
394
Emilio Salaber
393
Ange Di Caro
392
Claude « Coco » Michel
391
Louis Landi
390
Gabriel Abossolo
389
Jean Wendling
388
Jean-Michel Moutier
387
Antoine Franceschetti
386
Joseph Jadrejak
385
Teddy Bertin
384
Jean Nicolas
383
David Trezeguet
382
Santiago Santamaria
381
Cyrille Pouget
380
Bernard Lefèvre
379
Louis Cardiet
378
Anto Drobnjak
377
Louis de Maréville
376
Rudi Hiden
375
Adick Koot
374
Roger Milla
373
Daniel Dutuel
372
David Zitelli
371
Franck Ribéry
370
Alphonse Martinez
369
Richard Tylinski
368
Jean-Christophe Thomas
367
Lilian Thuram
366
Bernard Williams
365
Boubacar Sarr
364
Laurent Di Lorto
363
François Wicart
362
Loïc Perrin
361
Glenn Hoddle
360
Claude Barret
359
Jacques Delepaut
358
Ersnt Stojaspal
357
Paul et Noël Sinibaldi
356
Nello et Pierre Sbaïz
355
Mario Yepes
354
Alen Bokšić
353
Roland Guillas
352
Drago Vabec
351
Jean-Luc Buisine
350
Stéphane Ruffier
349
Franck Tanasi
348
Pascal Fugier
347
Hector Maison
346
Jean-Pierre Bosser
345
Jean-François Beltramini
344
Jay-Jay Okocha
343
Georges Lamia
342
Bernard Placzek
341
Mehmed Baždarević
340
François Heutte
339
Laurent Robert
338
Jean-Jacques Kretzschmar
337
Jean Swiatek
336
Jean Baeza
335
Jean-Claude Hernández
334
Stéphane Paille
333
Guy Calléja
332
Rafael Santos
331
Bernard Lech
330
Olivier Rouyer
329
Henri Fontaine
328
Jean Castaneda
327
Jean-Luc Sassus
326
Gilbert Gress
325
Yann Lachuer
324
Bruno Ngotty
323
Abdelkrim Merry « Krimau »
322
Ángel Rambert
321
Jean Prouff
320
André Rey
319
François Bracci
318
Gabriel De Michèle
317
Jacques Foix
316
Didier Six
315
Nenê
314
Jean-Guy Wallemme
313
Carlos Curbelo
312
Marcel Artelesa
311
Yves Boutet
310
Yvon Le Roux
309
Gérard Bourbotte
308
Abdelaziz Ben Tifour
307
Christian Synaeghel
306
Jean-Claude Lemoult
305
Didier Couécou
304
Francis Isnard
303
Aimé Mignot
302
Rio Mavuba
301
Vikash Dhorasoo
300
Néstor Fabbri
299
Dieter Müller
298
Mohamed Salem
297
Bertus de Harder
296
Jean-Marc Pilorget
295
Guillaume Warmuz
294
Anthony Réveillère
293
Pierre-Yves André
292
Claude Quittet
291
Jean Petit
Néstor Fabbri

#300 - Néstor Fabbri

Néstor Fabbri Nantes (1999-2002), Guingamp (2002-2003)

«  Un solo presidente en Nantes : Néstor Fabbri !  » La banderole déployée par la Brigade Loire le 3 avril 1999, un jour de réception de l’AJ Auxerre, veut tout dire de l’empreinte de Fabbri dans la cité des ducs de Bretagne. Brillant joueur de tête, maître de la défense, décisif lors des derbys contre le Stade rennais contre qui il marquera trois fois, l’international argentin arrivé de Boca a raflé deux Coupes de France et surtout le titre de champion en 2001, en quatre saisons à Nantes, lui qui avait été approché par le PSG à la fin de sa première année dans le 44. Il terminera son histoire en France à l’En Avant de Guingamp, assistant à l’éclosion du duo Malouda-Drogba pour une septième place en 2002-2003 (encore le meilleur classement guingampais à ce jour). Et il gardera ce souvenir burlesque de son arrivée dans l’Hexagone : « Je ne parlais pas un mot de français lorsque je suis arrivé et j’ai dû apprendre rapidement les quatre ou cinq expressions nécessaires sur le terrain, raconte-t-il dans L’Équipe. En espagnol, les « v » se prononcent « b », et je me souviens que tout le monde a explosé de rire lorsque, sur une relance à l’un de mes premiers entraînements, j’ai dit : « Allez, on sort vite ! », avec ma langue qui a fourché… »

Dieter Müller

#299 - Dieter Müller

Dieter Müller Bordeaux (1982-1985)

Les trois années de Dieter Müller à Bordeaux sont indubitablement à ranger dans la catégorie des grands crus. Entre 1982 et 1985, la légende de Cologne fait un malheur avec Bernard Lacombe, le duo pesant quasiment la moitié des buts girondins sur la période. « J’appréhendais un peu. Car c’était mon premier transfert à l’étranger. Mais j’ai été très bien accueilli dans une véritable famille. J’ai voulu rendre la confiance qui m’avait été faite et donner le meilleur. Ce fut trois saisons fantastiques, gravées à jamais dans ma mémoire » , confiait-il au Parisien. Auteur de 43 buts marqués en 93 matchs de D1, l’Allemand contribue largement à la deuxième place des Girondins en 1983, puis aux titres de 1984 et 1985. Et pas n’importe comment, puisque l’attaquant a claqué un quadruplé contre Lyon et pas moins de six triplés en France, l’un d’eux en seulement 13 minutes contre l’ASSE en 1984. Total régal.

Mohamed Salem

#298 - Mohamed Salem

Mohamed Salem
Sedan (1960-1964 et 1967-1971)

Il n’est pas rare de voir un joueur partir à l’étranger et revenir dans son club quelques années plus tard. Ce qui est plus rare en revanche, c’est la trajectoire de Mohamed Salem qui a quitté l’UA Sedan Torcy en étant un attaquant qui plantait but sur but – avec notamment un pic à 21 pions lors de la saison 1962-1963 – avant de revenir trois ans plus tard au club rebaptisé entre-temps le RC Paris-Sedan en tant que libéro. Avec de la réussite, puisque l’international algérien a été élu Étoile d’or France Football ( meilleur joueur de Division 1) en 1970. Fidèle, le deuxième meilleur buteur de l’histoire du club ardennais n’a pas quitté Sedan après la descente à l’échelon inférieur, prenant sa retraite une fois le titre de Division 2 validé. Salem aleykoum.

Bertus de Harder

#297 - Bertus de Harder

Bertus de Harder
Bordeaux (1949-1954 et 1955-1956)

Quel est le point commun entre Johannes Lambertus de Harder – dit Bertus de Harder – et Éric et Ramzy dans La Tour Montparnasse infernale ? Ils ont tous été laveurs de carreaux. Et si Ramzy n’a pas réussi dans le sport, où il n’a pas réussi à imiter Peter Mac Calloway en Force Pure, De Harder, lui, a eu plus de réussite. Il faut dire que le Néerlandais qui a disputé le Mondial 1938 a un peu plus de talent. Et notamment devant le but, car même s’il jouait ailier gauche, le « Divin chauve » savait finir ses actions après une grosse accélération sur son côté. Et ce ne sont pas les Girondins de Bordeaux qui vont dire le contraire, puisque celui qui avait été suspendu par son club de VUC Den Haag pour avoir bu une bière à la veille d’un match a planté 21 pions – meilleur buteur du club – pour sa première saison en Division 1, permettant ainsi au club au scapulaire de s’offrir son premier titre de champion de France. Un score qu’il battra deux ans plus tard en envoyant le cuir à 25 reprises au fond des filets. Sympa, on n’évoquera pas son retour aux Girondins en 1955 après une pause d’un an aux Pays-Bas, puisque ce deuxième passage s’est soldé par une descente en deuxième division et un nom se faisant discret dans la catégorie buts du journal : De Harder.

Jean-Marc Pilorget

#296 - Jean-Marc Pilorget

Jean-Marc Pilorget
PSG (1975-1987 et 1988-1989) Cannes (1987-1988)

Sauf départ ou grosse blessure, c’est un record qui devrait tomber dans les mains de Marco Verratti en 2023. Mais en attendant, et ce, depuis plus de 30 ans, le joueur le plus capé du Paris Saint-Germain se nomme Jean-Marc Pilorget. Un homme discret et peu sexy qui ne fait pas partie des premiers noms cités lorsque l’on évoque les légendes passées par le club de la capitale. Pourtant, ce défenseur polyvalent est l’un des premiers joueurs formés au club à se faire une place chez les pros et le seul joueur de champ à avoir disputé toutes les rencontres de la saison 1985-1986 qui s’est soldée par le premier titre de champion de France du PSG. Car oui, Jean-Marc est un soldat. Un vrai. Et comme tout bon soldat, il répond toujours présent et ne tremble pas au moment d’inscrire le tir au but décisif en finale de Coupe de France 1982. Et dire qu’il aurait pu mettre la barre de son record beaucoup plus haut s’il n’avait pas squatté l’infirmerie pendant plus d’un an après s’être brisé le col du fémur dans un accident de la route.

Guillaume Warmuz

#295 - Guillaume Warmuz

Guillaume Warmuz OM (1989-1990), Lens (1992-2003), Monaco (2005-2007)

Avoir un nom de famille atypique et simple à retenir n’est pas de trop pour se faire un nom dans le monde du ballon rond. Guillaume Warmuz n’a cependant pas eu besoin de ça pour devenir un gardien emblématique du championnat. Personne ne se souvient vraiment de son passage à l’OM, mais qui peut oublier les années lensoises du portier ? Plus d’une décennie sous le maillot sang et or, avec un titre de champion de France et une palanquée de grands moments et d’arrêts mémorables. Au point de partir pour Arsenal sans grande conviction, comme il le racontait à So Foot : « Carrément, j’étais très touché, très atteint, c’était une période très très dure dans ma vie d’homme et dans ma vie de sportif. J’ai eu des moments plus durs dans ma vie d’homme, mais dans ma vie de sportif, c’était la pire époque. Le fait de quitter Lens… Déjà, je pensais que je n’allais jamais quitter Lens. Le fait de partir de cette manière, ça m’a foudroyé. C’était bien de signer à Arsenal, même si à l’intérieur, j’étais dévasté. J’ai dû jouer un match ou deux, avec la réserve. Je n’arrivais plus à jouer gardien. » Aujourd’hui, Warmuz a rangé ses gants, et est aumônier bénédictin en Bourgogne. Amen.

Anthony Réveillère

#294 - Anthony Réveillère

Anthony Réveillère Rennes (1998-2003), OL (2003-2013)

Cinq titres, deux Coupes de France, cinq Trophées des champions : le palmarès d’Anthony Réveillère avec l’Olympique lyonnais se suffit à lui-même. Le latéral aura été un personnage important des grandes années du club rhodanien, où il aura passé dix bonnes années, après son éclosion dans son club formateur le Stade rennais : « Lyon, c’est la plus belle période, nous confessait-il en 2015. On alliait le plaisir à notre métier. Prendre du plaisir dans le jeu, les résultats et les titres… […] Je me suis rendu compte depuis mon départ il y a deux ans de toute la reconnaissance des gens qui gardent cette période en souvenir. […] On s’est rendu compte de ce que l’on avait fait quand on a cessé d’être champions. Mais on l’avait quand même bien fêté. Les saisons s’enchaînent : on savoure l’instant T, ensuite on a les vacances, puis il faut passer à la nouvelle saison. Après 2008, quand on a cessé d’être champions et qu’on a gagné seulement une Coupe de France, on ressentait le manque en voyant les autres célébrer le titre. On avait toujours soif de titres, mais on s’est rendu compte que ce n’était pas si facile, ce que l’on avait réalisé. »

Et ce que l’on ne sait pas forcément, c’est que son aventure lyonnaise aurait pu s’arrêter dès 2008, après le tout dernier titre de champion : « J’avais une proposition de la Fiorentina cet été-là, et je voulais partir […]. J’avais eu une saison difficile, j’avais été baladé à droite et à gauche dans le cadre d’un turn-over avec François Clerc, et cela ne me convenait pas. Je m’étais pas mal embrouillé avec l’entraîneur. François Clerc jouait sur les matchs importants, alors que j’étais plus ou moins le titulaire en club. Mais vu qu’il était appelé en sélection… Personne ne comprenait […], donc j’ai explosé. Je suis allé dans le bureau de (Alain) Perrin début 2008 et je lui ai dit : « Je ne peux pas continuer comme ça, je ne comprends pas les choix. » Je trouvais que c’était un turn-over diplomatique : je faisais souffler Grosso à gauche et Clerc à droite. J’ai donc proposé d’être sur le banc : « Je vous facilite la tâche, je reste sur le banc. Je suis doublure à gauche et à droite, mais si l’un des deux est mauvais, je prends sa place et je ne bougerai plus. » Ils ont refusé, alors j’ai dit que je ne voulais plus d’explications, que je me contentais de faire mon taf. Finalement, j’ai été titulaire sur les deux derniers mois. Quand la proposition de la Fiorentina est arrivée, il n’arrivait pas à dire qui était le titulaire, qui le remplaçant, alors cela me tentait. On était sur une fin de cycle, c’était le bon moment pour partir, même si Lyon restait mon club. Cela ne s’est pas fait avec la Fio, et finalement je suis resté cinq ans de plus. Mais pour moi, Perrin n’avait pas pris ses responsabilités en 2008. Et vu que j’étais une grande gueule, je l’ai crié haut et fort. »

Pierre-Yves André

#293 - Pierre-Yves André

Pierre-Yves André Rennes (1994-1997), Bastia (1997-2001), Nantes (2001-2003), Guingamp (2003-2004), Bastia (2004-2005)

Un homme portant trois prénoms n’est pas forcément destiné à terminer dans un épisode de Faites entrer l’accusé. La preuve avec Pierre-Yves André, attaquant de renom à la fin des années 1990, entre Rennes et Bastia. Il est toujours possible de retenir ses échecs, ses saisons moyennes et ses quelques coups de gueule, mais on préfère garder en mémoire son duo légendaire avec Frédéric Née au Sporting. C’est d’ailleurs lui qui parle le mieux de son compère dans So Foot : « On parlait de tout. De foot, oui un peu, mais pas seulement. J’ai le souvenir qu’on pouvait rester des heures à parler de tout et n’importe quoi. C’est très rare de trouver quelqu’un avec qui vous vous entendez aussi bien. » Relationship goal, comme disent les jeunes.

Claude Quittet

#292 - Claude Quittet

Claude Quittet Sochaux (1958-1960, 1961-1962, 1964-1969), Nice (1970-1973), Monaco (1973-1974)

Pur produit de « l’école des Lionceaux » , Claude Quittet découvre le groupe professionnel de Sochaux à 17 ans seulement. Il doit cependant attendre encore un peu, le temps d’effectuer son service militaire (28 mois, tout de même) avant de s’installer durablement dans le onze de départ doubiste. Élément inamovible de la charnière, le défenseur central d’1,80 m devient rapidement le capitaine du FCSM, club auquel il reste fidèle pendant de longues saisons. En 1969, l’international français – il comptera seize sélections au total, dont quatre avec le brassard de capitaine – profite de la création du contrat à temps plein pour obtenir un bon de départ et filer à Nice. Sur la Côte d’Azur, il évolue sous les ordres de Jean Snella et aux côtés de joueurs tels que Jean-Marc Guillou ou Charly Loubet. Quittet raccroche en 1974, après une ultime saison à Monaco et avec 338 matchs de D1 au compteur. « Avec une carrière identique aujourd’hui, je serais sans doute millionnaire, constate-t-il dans les colonnes de L’Est républicain. C’est l’évolution des choses et je n’ai aucun regret. Je remercie le ciel d’avoir eu une belle santé. » Et c’est bel et bien l’essentiel.

Jean Petit

#291 - Jean Petit

Jean Petit Monaco (1971-1972, 1973-1976, 1977-1982)

Le 14 avril 1963, Monaco balaie Toulouse au Stadium (0-5). Présent en tribunes ce jour-là, Jean Petit, 13 ans, a un coup de foudre : c’est pour le club à la diagonale qu’il veut jouer plus tard. Mission accomplie, puisqu’il débarquera sur le Rocher en 1969 et y restera pendant toute sa carrière. « Je jouais au poste de numéro 8, capable d’aider devant et derrière, avec une bonne capacité physique. Comme je voulais aussi aider, j’allais un peu partout » , détaille le milieu, par ailleurs international français (douze sélections). Le Haut-Garonnais de naissance est élu meilleur joueur français de l’année 1978 par France Football, à l’issue d’une saison qui voit l’ASM – pourtant promue – décrocher le titre de championne de France. L’homme aux 426 matchs disputés et 78 buts marqués pour les Monégasques raccroche après un deuxième sacre, en 1982, puis occupe diverses fonctions au sein du club de la Principauté (recruteur, analyste vidéo, entraîneur adjoint ou intérimaire, conseiller du président). La personnification même de la fidélité.

Par Quentin Ballue, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Raphaël Brosse, Clément Gavard et Steven Oliveira, avec toute la rédaction de SF

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