S’abonner au mag
  • En partenariat avec Amazon Prime Video

Top 1000 : les meilleurs joueurs du championnat de France (390-381)

Par Quentin Ballue, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Raphaël Brosse, Clément Gavard et Steven Oliveira, avec toute la rédaction de SF

Quel est le meilleur joueur de l'histoire du championnat de France depuis sa création en 1932 jusqu'à 2022 ? Statistiques, palmarès, trajectoires personnelles, classe, dégaine, empreinte laissée : autant de critères qui nous ont permis d'établir notre classement très subjectif des mille joueurs les plus marquants de Division 1 et de Ligue 1. Le credo d'un feuilleton qui va durer précisément 100 jours.

590
Ibrahim Ba
589
Benjamin André
588
Luc Borrelli
587
James Rodriguez
586
François Clerc
585
Bernard Boissier
584
Costinha
583
Guillaume Bieganski
582
Ezequiel Lavezzi
581
Franz Weselik
580
Jérémy Morel
579
Nicolas Anelka
578
Jean Saunier
577
Zoran Vulić
576
Philippe Brunel
575
Frédéric Née
574
John Collins
573
Philippe Delaye
572
Flavio Roma
571
Franck Rabarivony
570
Rafael Márquez
569
Robert Budzynski
568
Wilfried Gohel
567
Georges Dupraz
566
Benoît Trémoulinas
565
Philippe Jeannol
564
Paul Chillan
563
Gilles Rousset
562
Julien Sablé
561560
Norbert Van Caeneghem
559
Yvan Lebourgeois
558
Christian Dalger
557
Moussa Sissoko
556
Frédéric Mendy
555
Gilbert Le Chenadec
554
Fabinho
553
Franck Jurietti
552
Walter Vollweiler
551
William Prunier
550
Fabrice Poullain
549
Gérald Baticle
548
István Lukács
547
Morlaye Soumah
546
Franck Gava
545
Daniel Charles-Alfred
544
Patrick Vieira
543
Bernardo Silva
542
Christian Coste
541
Stanislav Karasi
540
Karl-Heinz Förster
539
Louis Cler
538
Rui Barros
537
Edouard Crut
536
Alberto Tarantini
535
Silvester Takač
534
Erwin Vandenbergh
533
Stéphane Sessegnon
532
Éric Assadourian
531
Jean-Claude Suaudeau
530
Jean Sécember
529
Michel Mézy
528
Jacky Simon
527
Gustave Kemp
526
Grégory Tafforeau
525
Éric Cantona
524
Roger Couard
523
Stanislas Golinski
522
Zlatko Vujović
521
Beto Márcico
520
Wilson Oruma
519
César Ruminski
518
Antoine Rodríguez
517
Joseph Kaucsar
516
Luigi Alfano
515
Mahi Khennane
514
Alain Couriol
513
Michel Der Zakarian
512
Pierre Repellini
511
Bernard Casoni
510
Carlos Valderrama
509
Alain Moizan
508
Lionel Letizi
507
Stéphane Dalmat
506
Teemu Tainio
505
Josip Katalinski
504
Bruno Germain
503
Jaguaré
502
Florent Laville
501
Marama Vahirua
500
Kodjo Afanou
499
Pierre-Emerick Aubameyang
498
Jérémy Mathieu
497
Jules Bigot
496
René Llense
495
Dragan Džajić
494
Richard Witschge
493
Tiago
492
Nicolas Goussé
491
Robert Jacques
490
John Utaka
489
Oswaldo Piazza
488
Jacky Lemée
487
René Girard
486
Michel Pavon
485
Pascal Pierre
484
Henri Hiltl
483
Vedran Runje
482
Frédéric Déhu
481
Umberto Barberis
480
François Remetter
479
Gérard Farison
478
Bruno Rodriguez
477
Yvon Pouliquen
476
Richard Krawczyk
475
Kim Källström
474
Gervinho
473
Jean Lechantre
472
Sébastien Squillaci
471
Sacha Zavarov
470
Dominique Arribagé
469
Casimir Koza
468
Bruno Bollini
467
Eric Roy
466
Rigobert Song
465
Didier Tholot
464
Alexander Frei
463
José Cobos
462
Thierry Laurey
461
Gilbert Marguerite
460
Jean-Pierre Adams
459
Georges Casolari
458
François Omam-Biyik
457
Youssouf Fofana
456
Pascal Feindouno
455
Maxime Fulgenzi
454
Jean Boyer
453
Georges Winckelmans
452
Roger Ricort
451
François Ludo
450
Marc Molitor
449
Antoine Grochulski
448
Éric Abidal
447
Maxwell
446
Willy Kohut
445
Victor Ikpeba
444
Gérald Passi
443
Samir Nasri
442
Philippe Piat
441
Daniel van Buyten
440
Jules Bocandé
439
Marco Simone
438
Jaroslav Plašil
437
Alain Goma
436
Jean Gallice
435
Sabri Lamouchi
434
Armand Forchério
433
Marouane Chamakh
432
Lucho González
431
Lisandro López
430
Bolek Tempowski
429
Éric Edwige
428
Moussa Saïb
427
Robert Barraja
426
Rudi Voller
425
Patrick Blondeau
424
Hatem Ben Arfa
423
Ilija Pantelić
422
Frank Verlaat
421
Roland Mitoraj
420
David Régis
419
René Vignal
418
John Sivebæk
417
Guy Lacombe
416
Michel Lafranceschina
415
René Gallina
414
Michel Leblond
413
Bruno Bellone
412
Dick van Dijk
411
Antoine Sibierski
410
René et Pierre Pleimelding
409
Frank Lebœuf
408
Faruk Hadžibegić
407
Marc Berdoll
406
Marceau Somerlinck
405
Bernard Diomède
404
Rémy Vogel
403
Jean-Paul Escale
402
Léon Deladerrière
401
Radamel Falcao
400
Emile Veinante
399
Antoine Kombouaré
398
Yves Triantafilos
397
René Cédolin
396
Georges Zvunka
395
Mohammed Abderrazak
394
Emilio Salaber
393
Ange Di Caro
392
Claude « Coco » Michel
391
Louis Landi
390
Gabriel Abossolo
389
Jean Wendling
388
Jean-Michel Moutier
387
Antoine Franceschetti
386
Joseph Jadrejak
385
Teddy Bertin
384
Jean Nicolas
383
David Trezeguet
382
Santiago Santamaria
381
Cyrille Pouget
Gabriel Abossolo

#390 - Gabriel Abossolo

Gabriel Abossolo
Bordeaux (1959-1960 puis 1962-1969)

Quand il atterrit à Bordeaux pour ses études, Gabriel Abossolo ne se doute certainement pas qu’il sera devenu, une dizaine d’années plus tard, un joueur emblématique des Girondins. Milieu récupérateur infatigable, le Camerounais est le véritable poumon du Bordeaux de l’époque, façonné par Salvador Artigas, puis Jean-Pierre Bakrim. Celui que l’on surnomme « la Boussole » en raison de sa capacité à couvrir le terrain en long, en large et en travers est un élément indispensable pour ses coéquipiers, en même temps qu’un joueur très apprécié des supporters aquitains, séduits par son abnégation et sa combativité de tous les instants. « Gaby » ne remporte aucun titre avec le club au scapulaire, mais finit vice-champion de France à trois reprises (1965, 1966, 1969) et échoue deux fois en finale de la Coupe (1964, 1968). Ce qui donne quand même une idée de ses états de service.

Jean Wendling

#389 - Jean Wendling

Jean Wendling
Strasbourg (1951-1957), Toulouse (1957-1959), Reims (1959-1965)

Pour faire carrière, Jean Wendling n’aura jamais vraiment eu besoin de quitter le bassin Est de l’Hexagone. Révélé à Schiltigheim, le latéral droit explose à Strasbourg, lorsqu’il signe professionnel en 1951. Jusqu’en 1957, « Wendel » y dispute ainsi 98 rencontres, et découvre les joies du plus haut niveau, chez lui.

L’aventure s’arrête cependant par une relégation strasbourgeoise en deuxième division, contraignant Wendling à réaliser un petit crochet, au Sud, à Toulouse. Deux saisons, entre 1957 et 1959, durant lesquelles il s’affirme dans cette position d’arrière, au penchant offensif : « Pour un latéral, j’étais toujours fourré devant » , précisera-t-il d’ailleurs aux Dernières Nouvelles d’Alsace. La suite s’écrira finalement, et logiquement, au sein du plus grand : le Stade de Reims. De 1959 à 1965, l’Alsacien s’offre à ce titre 216 parties, ponctuées de deux titres de champion en 1960 et 1962. La consécration collective, d’une figure du football français, auréolé de 26 capes en Bleu (avec qui il sera titulaire quatre ans d’affilée et disputera notamment l’Euro à domicile, en 1960, achevé en demi-finales). Malgré Toulouse, pour Jean, le soleil s’est toujours levé à l’Est.

Jean-Michel Moutier

#388 - Jean-Michel Moutier

Jean-Michel Moutier Nancy (1975-1984), PSG (1984-1987)

Il incarne, lui aussi, la période dorée de l’ASNL. Pendant neuf saisons, Jean-Michel Moutier assume, avec une fidélité indéniable et une efficacité notable, son rôle de dernier rempart du club lorrain. Le gardien d’1,74 m compense sa petite taille relative par son style bondissant et sa souplesse, ce qui lui permet notamment d’être le grand artisan de la victoire en finale de la Coupe de France 1978. Après les entraînements, c’est avec lui que Michel Platini travaille ses coups francs. « On était célibataires et on ne pensait qu’au foot, se remémore celui qui rejoindra ensuite le Paris Saint-Germain. Il nous arrivait de rester trois quarts d’heure sur le terrain après la séance. (…) Michel arrivait à cacher sa frappe jusqu’au dernier moment. Si vous anticipiez, il pouvait changer la trajectoire du ballon au dernier moment. Mais, je pense que c’est quand même lui qui a payé le plus de diabolos. » Ce n’est pas du diabolo auquel « Platoche » et « Moumoute » ont droit dans une pub tournée en 1978 pour la marque Fruité. Mais si l’on en croit les images, les deux ont visiblement très soif.

Antoine Franceschetti

#387 - Antoine Franceschetti

Antoine Franceschetti
Cannes (1935-1947)

On vous parle d’un temps que les presque moins de 100 ans ne peuvent pas connaître. Celui de la première division des années 1930 et de la Seconde Guerre mondiale, qui aura vu Antoine Franceschetti exploser les compteurs à l’AS Cannes, dont il est encore aujourd’hui le meilleur buteur. Le Corse a dû quitter son Île de Beauté pour faire carrière. Qui sait ce que celle-ci aurait été sans la guerre, alors que l’attaquant était sur une belle lancée en claquant 65 pions en quatre saisons. Un monstre devant le but et surtout un magnifique surnom : le Sanglier du Maquis.

Joseph Jadrejak

#386 - Joseph Jadrejak

Joseph Jadrejak
Lille (1944-1950)

Au début de la grande histoire du LOSC, il y a des noms comme Marceau Sommerlinck, Jean Baratte, Jean Lechantre ou encore Joseph Jadrejak. Ce dernier n’a pas des lignes de statistiques qui lui auraient permis de postuler dans la liste des candidats au Ballon d’or, mais son palmarès pourrait en faire saliver plus d’un, entre un titre de champion de France en 1946 suivi de trois places de dauphin en quatre saisons, et surtout trois sacres en Coupe de France à la fin des années 1940. D’origine polonaise et né en Allemagne, Jadrejak sera même naturalisé français et gagnera le droit de connaître quelques capes en équipe de France à sa grande époque. N’oublions pas les illustres ancêtres de nos meilleurs défenseurs d’aujourd’hui.

Teddy Bertin

#385 - Teddy Bertin

Teddy Bertin
Le Havre AC (1991-1997), OM (1997-1998), Strasbourg (1998-2003)

Amiens, Le Havre, Marseille, Strasbourg, Châteauroux. On pourrait dérouler la carrière de Teddy Bertin chronologiquement, dire qu’il n’a jamais joué à Amiens, le club phare de son département natal, qu’il est devenu une légende au HAC (202 matchs, tout de même), à Strasbourg (180 matchs, tout de même) et à Châteauroux (150 matchs, tout de même) et s’étendre sur sa parenthèse d’un an à l’OM. Mais ne perdons pas de temps avec ces foutaises. Respectons Teddy Bertin, un homme qui a mené sa carrière avec une seule corde à son arc : le coup franc énergique. Il y a quelques jours, les archivistes du HAC n’ont pas manqué de célébrer les 26 ans d’un coup franc ahurissant de Teddy, qui trompait un soir d’octobre à Deschaseaux un Bruno Valencony impuissant.

Des pralines de ce calibre, Bertin avait l’habitude d’en distribuer tous les week-ends. De loin, de près, dans l’axe, excentré, il n’y avait pas de règle, ou alors une seule : l’idée était de frapper plus fort que la dernière fois. Des tribunes ou derrière un écran, le plaisir était le même. Teddy Bertin n’était pas un joueur complexe, mais les plus sentimentaux voyaient tout de même en ses coups de canon de tendres caresses. On ne peut pas fouetter un ballon avec autant de violence sans avoir un cœur gros comme ça.

Jean Nicolas

#384 - Jean Nicolas

Jean Nicolas
Rouen (1936-1939)

Non, Erling Haaland n’est pas le premier cyborg à avoir écumé les terrains. Loin de là. Bien avant le Norvégien, Jean Nicolas a semé la terreur sur les pelouses de l’Hexagone. Le buteur en série accède à l’équipe de France alors même qu’il joue en division régionale avec Rouen et une fois arrivé en D2, là encore, Jeannot met le feu partout où il passe : il termine meilleur buteur de l’antichambre de l’élite trois saisons consécutives en plantant jusqu’à 54 réalisations au cours de l’exercice 1933-1934. Un finisseur hors pair et un athlète redoutable, capable d’écœurer son champion de père au lancer de poids ou au saut en longueur sans élan. « Pendant un match qui mettait le FC Rouen aux prises avec le Stade havrais, Nicolas reçut tout à coup à bout portant, sur le ventre, la balle provenant d’un puissant dégagement de Dehaese. Il y avait de quoi mettre hors de combat le joueur le plus aguerri. Mais Nicolas, bien protégé par des muscles abdominaux durs comme roc, n’en éprouva nulle peine, même légère » , racontait Le Miroir des Sports en 1933. Insaisissable, il le sera tout autant à partir de 1936, quand il rencontre enfin la D1. Première rencontre contre le Red Star ? Sextuplé, rien que ça. La saison suivante, l’attaquant aux 21 buts en 25 sélections chez les Bleus plante carrément un septuplé à Valenciennes. Jean Nicolas et Oskar Rohr se livrent alors un combat féroce pour le titre de canonnier numéro 1 du championnat : la vedette strasbourgeoise l’emporte en 1937, mais le Rouennais prend sa revanche en 1938. Son équipe se classe à chaque fois quatrième. Il n’y avait guère que la Seconde Guerre mondiale pour stopper l’irrésistible ascension de l’idole normande. Ne cherchez plus de costume pour Halloween : rien ne pourrait être plus effrayant que de se déguiser en Jean Nicolas.

David Trezeguet

#383 - David Trezeguet

David Trezeguet
Monaco (1995-2000)

Été 1995. David Trezeguet promène pour la première fois son physique filiforme sur les terrains de la Turbie. Le natif de Rouen baragouine maladroitement quelques mots en Français à un autre jeune espoir, qui a alors tout juste commencé à s’imposer en D1. Il s’appelle Thierry Henry. « La première fois que j’ai vu David arriver, on faisait un petit jeu, sur des buts assez réduits, raconte le meilleur buteur de l’histoire des Bleus. On ne savait pas qui c’était, il a pris une chasuble, et il a commencé à mettre des lucarnes. On s’est tous regardés, on se disait que c’était un coup de chance… Tu sais comment c’est, les gars, le premier jour, ils sont euphoriques… Mais là, deuxième jour, pareil. Que des lucarnes. Je m’en rappellerais toujours, Tigana s’est retourné et a dit : « Punaise, il faut qu’on le signe celui-là. » » Bien pensé. Après deux saisons de post-formation et une découverte progressive de l’élite, Trezeguet commence à affoler les compteurs en 1997-1998, en plantant 18 fois en 27 matchs de championnat. La consécration arrivera néanmoins deux saisons plus tard : avec Marco Simone aligné derrière lui pour le régaler en ballons, l’avant-centre signe 22 pions en 30 rencontres de D1, s’affirmant comme l’un des grands artisans du 7e titre de champion de France de l’ASM. Désormais trop grand pour l’Hexagone, l’élégant maraudeur des surfaces s’en ira décadenasser les 16 mètres italiens en 2000, en signant à la Juventus. À Monaco, on se souviendra aussi du Franco-Argentin comme de l’un des meilleurs attaquants de l’histoire du club pour cette action en quarts de finale de C1 face à Manchester United, en 1998 : Trezeguet avait ouvert le score d’un tir subluminique. Vitesse de l’objet : 163 km/h.

Santiago Santamaria

#382 - Santiago Santamaria

Santiago Santamaria Reims (1974-1979)

« Quelle joie vous me faites, oh, si vous saviez ! Je vais immédiatement jeter un œil sur internet. Cela fait une éternité que j’attends ça, je n’y croyais plus. Je suis le dernier de la colonie argentine à être parti. Vous n’imaginez pas à quel point la descente m’a affecté » : lorsqu’on lui apprenait la remontée du Stade de Reims, en mai 2012, un peu plus d’un an avant son décès à 60 ans, José Santiago Santamaría était aux anges. Et pour cause : l’ailier (futur international) argentin avait porté les couleurs champenoises pendant six ans, dont cinq en première division, disputant plus de 140 matchs pour 41 réalisations dans l’élite française, en plus d’être le premier buteur de la finale de Coupe de France 1977 (avec sa célébration, accroché aux filets), finalement perdue face à Sainté (2-1). Le combatif attaquant, chouchou d’Auguste-Delaune, ne connaîtra malheureusement aucun titre en France (une cinquième place en 1975-1976 pour meilleur classement). « Santiago Santamaría faisait partie des idoles de ma jeunesse. Le voir partir est forcément triste. Il restera un des joueurs marquants de l’histoire du Stade de Reims » , lâchait Jean-Pierre Caillot au moment de la disparition de l’ancien des Newell’s Old Boys. Pas sûr que Baptiste puisse en dire autant.

Cyrille Pouget

#381 - Cyrille Pouget

Cyrille Pouget Metz (1993-1996), PSG (1997), Le Havre (1997-2000), Marseille (2000-2001)

C’est une étiquette dont il ne se débarrassera jamais. Et, à vrai dire, il n’a certainement pas envie de s’en débarrasser. Pour beaucoup, Cyrille Pouget, c’est avant tout l’un des deux membres des « PP Flingueurs » , l’iconique et redoutable duo offensif qu’il forme avec Robert Pirès à Metz au début des années 1990. « Ma force, c’était mes appels de balle. Personne ne les a jamais aussi bien compris que Robert » , raconte-t-il à So Foot. Avec les Grenats, l’attaquant d’1,78 m réalise deux saisons à onze buts chacune en D1. Parti en 1996 à cause d’une petite bisbille avec Carlo Molinari, il navigue ensuite du PSG à l’OM, en passant par Le Havre ou encore Bellinzone, en D2 suisse, sans jamais réussir à retrouver son efficacité lorraine. Logiquement, c’est dans la banlieue messine qu’il revient s’installer pour ouvrir son magasin de meubles, en 2005. « Grâce à Robert, je vends plus de meubles, s’amuse celui qui compte trois sélections en équipe de France. À Metz, les gens se souviennent encore pas mal de moi. Mais parfois, ils me demandent simplement si je ne faisais pas du foot il y a quelques années. Je leur réponds que oui, et que je m’appelle Robert Pirès. » Après tout, les deux restent indissociables.

Par Quentin Ballue, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Raphaël Brosse, Clément Gavard et Steven Oliveira, avec toute la rédaction de SF

À lire aussi
Les grands récits de Society: L'évaporée de Nikko
  • Enquête
Les grands récits de Society: L'évaporée de Nikko

Les grands récits de Society: L'évaporée de Nikko

En 2018, la touriste française Tiphaine Véron disparaissait au Japon alors qu’elle s’apprêtait à visiter les temples de Nikko. Depuis, sa famille se bat pour faire progresser une enquête délaissée par la police nippone. Enlèvement, séquestration, meurtre? Nous sommes partis sur ses traces.

Les grands récits de Society: L'évaporée de Nikko
Articles en tendances

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • La revue de presse foot des différents médias, radio et presse française/européenne, du lundi au vendredi en 3 à 4h!
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine